Bretagne. Quels sites naturels à (re)découvrir cet été?

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chaos de Quémelin

Besoin de calme et d’air frais cet été? Unidivers vous conseille des promenades au cœur de la forêt et le long des rivières, dans les chaos bretons entourés de légendes et de patrimoine.

Cet été s’annonce très chaud, alors entre deux baignades, pourquoi ne pas profiter de la fraîcheur des rivières en sous-bois ? À certains endroits en Bretagne, il y a des millions d’années, de la masse minérale s’est solidifiée et a formé une roche magmatique relativement homogène qu’on appelle granite. Au fil du temps, les roches sont portées en surface et sculptées par l’érosion. Ce phénomène crée des sites naturels fascinants, à l’origine de nombreuses légendes, que l’on appelle « chaos ».

le chaos de Huelgoat
Le chaos de Huelgoat, Finistère

Ille et Vilaine (35) : 

  • Les Roches du Saut-Roland, à Luitré Dompière 

À Luitré-Dompière, à environ 1h de voiture de Rennes, se dressent de hautes falaises entre des prairies humides et des versants boisés. Au fond de la vallée, le ruisseau Saint-Blaise serpente d’Est en Ouest dominé par deux majestueux rochers dont le plus haut culmine à 173 mètres.

Les rochers tiennent leur nom d’une légende : le chevalier Roland, neveu de Charlemagne, qui aurait tenté de franchir un ravin à cheval en sautant de roche en roche. Lors de son retour de bataille contre les Sarrazins, Roland aurait dédié son premier saut à Dieu et le second à la Vierge, mais le troisième saut, dédié à sa dame, lui fut fatal, le menant à sa chute mortelle au fond du ravin. 

Autrefois, le lieu était exploité pour la qualité de ses roches de quartzite qui servaient à la construction des routes. En 1993, la majeure partie du boisement devait être abattue, mais des locaux protestent. Le département de l’Ille et Vilaine permet alors sa sauvegarde avec l’acquisition de près de 40 hectares dans le cadre de sa politique de protection des espaces naturels. Depuis, des sentiers de promenade aménagés permettent de découvrir cet environnement somptueux et calme.

Le site est l’endroit idéal pour écouter le chant d’oiseaux familiers comme le rouge-gorge, la mésange bleue ou les coups du pic épeiche contre les troncs d’arbres. Il est aussi possible d’apercevoir des écureuils grimper le long des troncs de chêne, de hêtre ou de châtaignier. Si le lieu est boisé, il comporte également des prairies humides où l’on observe la renoncule rampante, le lychnis fleur de coucou, la cardamine des prés, le lotier des marais,etc. Les libellules et leurs cousines les demoiselles aiment ces endroits. Les falaises quant à elles, abritent des chauves-souris dans leur grotte.

Le sentier principal est à parcourir pendant environ 1h, avec prudence pour certains passages.

Au cœur du massif forestier de Brocéliande, connu pour sa beauté et ses légendes, deux lieux retiennent l’attention des amoureux des rivières et des sous-bois :

  • Vallée du Serein, à Treffendel

Dans la vallée du Serein, l’eau du ruisseau glisse entre les roches de schistes rouges qui forment parfois de jolies cascades. Le lit est bordé d’une végétation riche et contrastée entre les versants arides, parfois escarpés et la fraîcheur du fond de la vallée. L’Osmonde royale (grande fougère) et de l’Aulne glutineux (arbre feuillu) s’y plaisent particulièrement. La boucle du sentier botanique de l’Etunel permet d’apprécier et d’en apprendre plus sur la richesse et la diversité de la flore qui peuple ce milieu. 

Le circuit de la vallée du Serein dure environ trois heures, mais parcourir le sentier botanique ne prend qu’une heure et demie.

  • La cascade du Rauco et le miroir aux fées, à Paimpont

Pour une promenade plus courte, d’environ une demi-heure, la boucle de la cascade du Rauco à Paimpont est idéale. Ce parcours se situe dans le Val Sans Retour, connu dans la légende de Merlin comme le domaine de la demi-sœur du roi Arthur, la fée Morgane. On longe un instant l’étang du Miroir aux Fées, où elles viennent s’admirer dans le reflet de l’eau et on découvre aussi le rocher des Faux Amants, une jeune fille et le bien-aimé de Morgane que cette dernière a figé dans la pierre par rage jalouse. 

Côtes d’Armor (22) :

  • Le chaos de Quémelin, au Mené

À Quémelin, la Rance a, au fil des siècles, creusé son lit dans la terre granite. Un itinéraire permet de valoriser le patrimoine local, de respirer l’air de la campagne et de découvrir le chaos.

Au début du parcours, se trouve la tour octogonale Saint-Eutrope, datant du XVIe siècle. Elle était le parvis de l’ancienne église et abritait la statue de Saint-Eutrope, qui guérissait tous les maux. Selon les croyances, les pèlerins emportaient autrefois de la terre arrachée au pied de la tour : appliquée sur le malade puis rapportée à proximité de l’édifice, elle apaisait toutes ses douleurs.

Plus tard, se visite la petite chapelle Saint-Gilles-des-Prés. L’édifice actuel a été construit en 1911 et dernièrement restauré entre 1914 et 1919. Bâtie à la mémoire de Gilles de Bretagne, la chapelle rappelle le passage du cortège funèbre qui a emmené, en 1450, le corps du prince assassiné du château de la Hardouinais (Saint-Launeuc) à l’abbaye de Boquen (Plénée-Jugon).

Le Mené compte également plusieurs arbres remarquables à ne pas manquer. L’un d’entre eux se trouve près de la chapelle Saint-Joseph : un chêne pédonculé d’une circonférence de cinq mètres, âgé d’environ 300 ans. Selon la légende, les jeunes filles, désireuses d’exaucer leur désir de maternité, devaient se frotter contre le tronc, en cachette.

Le départ du sentier se situe près du théâtre de verdure de Langourla dans la commune du Mené. Pendant environ deux heures, le balisage jaune vous guide à travers le décor naturel. 

chaos de Quémelin
  • La vallée du Gouët et ses chaos granitiques, à Saint-Julien, Plaine-Haute et Plaintel

Le chaos du Gouët est à cheval sur les communes de Saint-Julien, Plaine-Haute et Plaintel à seulement 15/20 minutes en voiture de Saint-Brieuc. Ici, la rivière du Gouët de 48km a creusé son lit dans un massif granitique formé il y a 300 millions d’années. Au fil des siècles, l’érosion a donné ces formes à d’immenses blocs de granit aux formes diverses, parfois étonnantes. Certains ont des noms évocateurs tels que la « marmite de la vierge » ou la « chaise du diable ».

La balade se déroule dans une vallée arborée, à l’ombre et au calme, ce qui la rend particulièrement agréable. C’est l’endroit idéal pour s’arrêter et écouter la nature environnante : le souffle du vent à travers les arbres, le chant des oiseaux et le bruit de l’eau qui coule entre les roches. Les plus joueurs peuvent s’amuser à traverser le cours d’eau en sautant de pierre en pierre.

Le long de la promenade, plusieurs sites historiques sont à découvrir. On trouve plusieurs vestiges de moulins, autrefois utilisés pour moudre le grain afin de teiller le lin ou le chanvre. Celui de Saint-Méen, dont les plus anciennes parties datent du XIIIe siècle, a été restauré et est aujourd’hui une propriété privée. Le hameau de Saint-Anne est à ne pas manquer : on peut y visiter une chapelle érigée au XVIe siècle ainsi qu’une grotte à la Vierge et un  chemin de procession de 14 croix montant jusqu’à un calvaire, aménagés à la fin du XIXe siècle.

Chacun peut profiter de ce lieu naturel à son rythme, puisqu’il existe plusieurs variantes de randonnées, pour différents niveaux, entre 3,4 et 10,4 km. Certains passages sont toutefois escarpés et peuvent être glissants.

Des parkings sont disponibles au lieu-dit Les Prétoquis, à Saint-Julien, ou au lieu-dit Le Tertre-au-Vin, à Plaintel. Autre départ possible : du hameau de Saint-Anne-du-Houlin, à Plaine-Haute.

  • Le chaos de Toul Goulic, à Lanrivain

Toul Goulic est une vallée encaissée où la nature a conservé ses droits. La fleuve du Blavet a creusé son lit dans un chaos granitique de 300 mètres. Les rochers et la verdure se mêlent pour créer un tableau unique et fascinant. 

Surplombée par de grands chênes et hêtres, le site abrite une végétation luxuriante : lichens, mousses et fougères dont l’Osmonde royale, la plus grande d’entre elles. La mélodie de la rivière accompagne vos pas le long de l’amas de pierres massives. 

Autrefois refuge pour des résistants de la Seconde Guerre mondiale, le chaos l’est toujours pour les loutres, les chauves-souris (Murin de Daubenton) et l’escargot de Quimper, une espèce endémique protégée. Vous aurez peut-être la chance d’en observer en vous promenant calmement.

À Lanrivain, à moins d’une demi-heure de Saint-Brieuc, les sentiers sont accessibles depuis un parking. La boucle principale de 10 km comporte certains passages rocheux abruptes et glissants. À vous cette fois-ci de vous adapter à la nature en vous équipant de bonnes chaussures ! Il existe toutefois des variantes plus courtes, de 1,5 à 5 km, autour du chaos central, idéales pour une promenade plus légère. 

Toul Goulic
  • La vallée de Saint-Roch, à Plounévez-Quintin 

À Plounévez-Quintin coule le fleuve du Blavet qu’on enjambe en empruntant un pont en orthostates (pierres dressées) de granit pour accéder au chemin qui suit sont cours. Semblable au chaos de Toul Goulic, le site où s’amassent des rochers est en sous-bois, idéal pour les chaudes journées d’été.

L’entrée du sentier se fait par le site de la chapelle St Roch datée de la fin du XVIIe siècle. Elle était jusqu’en 2001 rattachée au manoir de Kergontraly mais appartient désormais à la commune. Elle fait l’objet depuis quelques années de travaux de préservation et de restauration engagés par l’association Mignoned Saint Roch (Les amis de St Roch). A côté se trouve également une petite fontaine.

  • La vallée du Cordy, à Plouguernével

Tant pour les habitués que les nouveaux, la vallée du Cordy est un lieu de promenade idéal. Un sentier suit le cours d’eau du Petit Doré, qui tient son nom de ses sols apparemment aurifères. Celui-ci est parsemé de rochers et surplombé d’arbres souvent centenaires.

Le Pont-Min, constitué d’un empierrement de quartz et de granit, ouvre la promenade en enjambant la rivière. Au milieu de ce pont, deux dalles de granit, régulièrement taillées et jointives, indiquent un édifice autrefois probablement plus complet. On le pense d’époque gauloise mais aucun élément objectif ne vient confirmer cette datation, même si la présence de vestiges de cette époque est attestée dans ce secteur. Dans la commune, on trouve en effet le tumulus de Kerauffret, un menhir quadrangulaire et des briques d’époque romaine. Ce lieu dominait de l‘ancienne voie romaine allant de Condate (Rennes) à Vorgium (Carhaix). Avant d’être déplacée un peu plus au nord, une stèle dite de Kerleau, se trouvait au bord de celle-ci. 

Le sentier mène jusqu’à une trace de cette même voie romaine : le Pont-Croix. Les encoches visibles sur ses arches témoignent de l’ancienne présence de vannes en bois servant de barrage. L’étang artificiel servait en effet à réguler le cours d’eau alimentant deux moulins à céréales.

Sur la colline à l’ouest du Doré et à une centaine de mètres du Pont-Croix, on trouve un témoin de la christianisation des lieux. Il s’agit d’une pierre à la forme grossière d’un fauteuil. Dans l’imaginaire locale, elle est devenue la chaire de Saint-Avit : venant de l’Orléanaise en suivant la voie antique Carhaix-Rennes, il se serait assis pour se reposer alors qu’il rejoignait une chapelle sur la rive gauche du Doré. Dans la roche on distingue l’endroit où il plantait son bâton et l’écuelle d’eau dans laquelle se désaltérait son chien. 

Le sentier de Plouguernével, le long du petit Doré, est relativement plat et accessible à pied ou à vélo.

Les gorges du Corong, à Saint-Servais

Au milieu de la forêt de Duault, en contrebas des landes de Locarn, se trouve le chaos du Corong. Le long du ruisseau du Follézou, bordé d’arbres et de fleurs s’empilent d’immenses pierres. Au cœur de ce tableau, si vous avez de la chance, vous reconnaîtrez peut-être des loutres à leur museau ou à leur fourrure brune : sur les quelque mille loutres répertoriées en France, près d’un tiers vit en Armorique. Dans cette forêt, il y a aussi de nombreux mégalithes à découvrir, comme les menhirs dits « Jumeaux de Kerroux », les dolmens de Gouaremou et la dent de Saint-Gervais

Un tel décor magnifique et mystérieux est une source infinie d’inspiration : une légende locale raconte qu’il serait l’œuvre du premier homme qui vécut en Bretagne, le géant Boudédé (ou Boudedéo). Alors qu’il se promenait sur la route qui contournant la forêt de Duault, ses sabots se remplirent de graviers, si bien qu’il eut les pieds en sang. D’un geste de colère, il vida dans la vallée tous les cailloux accumulés dans ses sabots.

La randonnée, d’environ 3 kilomètres , d’1h30  à 2 heures, est accessible aux familles. Le départ des sentiers du Gorges du Corong est situé à quelques kilomètres de la ville de Pont-Aven. A Saint-Servais, depuis le parking, vous pouvez emprunter le circuit de randonnée du Minez Guellec qui vous mènera jusqu’aux gorges du Corong.

les gorges du corong

Morbihan (56) :

  • Le chaos de l’Ellé, au Faouët 

Au nord-est du bourg du Faouët se dressent deux collines entre lesquelles coule la rivière de l’Ellé. Les chemins en sous-bois qui parcourent le lieu donnent accès à des paysages naturels changeants.

La promenade commence par la découverte des Halles du Faouët datée du XVIe siècle et classées monument historique. Les arbres au sud de la place sont également protégés au titre des sites classés depuis 1931. Après le bourg, des sentiers en sous-bois puis de beaux escaliers en pierre mènent jusqu’à la chapelle Sainte Barbe. Construite entre 1489 et 1512, elle est une étape du pèlerinage breton de Saint-Jacques de Compostelle. En 1906, le bâtiment est classé monument historique et la maison du garde en associée l’est en 1928.

Perché à 178 m d’altitude, le site domine la vallée de l’Ellé vers laquelle la balade se poursuit. Le paysage change en longeant les bords de la rivière agrémentée d’un amas de rochers de granites vêtus de mousses et de lichen.

Le sentier remonte ensuite sur le plateau en passant par les ruines du château de Barrégan. Ce dernier est un site défensif médiéval du XIVe siècle, placé stratégiquement hors de portée avec une vue sur la vallée. En marchant sur le plateau, une succession de sentiers et chemins redirigent vos pas vers le Faouët.

Le circuit de randonnée, accessible par le bourg du Faouët, est de 7.6 km. Il débute et se termine par 1 km de plat mais il comporte des sentiers pentus : il faut monter et descendre la colline de la chapelle et, après avoir longé la rivière sur plus d’1km, il faut remonter sur le plateau. 

Finistère (29) : 

  • Le chaos de Huelgoat

Le chaos d’Huelgoat (breton de « Haut bois ») est un incontournable du Finistère : la nature y peint des tableaux gris et vert avec des jeux de lumières singuliers. Le long de la rivière d’Argent, de grandes pierres s’accumulent et semblent tenir en équilibre. Source infinie d’inspiration, le site est associé à plusieurs légendes qui nomment certaines pierres et lieux. 

Deux légendes expliquent la formation de ce chaos. L’une estime que l’amas de roches est celles que se lançaient de deux géants lors d’une dispute. L’autre estime qu’il est l’œuvre du géant Gargantua. Affamé, il aurait demandé aux habitants de la commune de lui donner à manger. En colère car le sarrasin offert ne suffisait pas, il se venge en lançant des pierres sur leurs terres pour les rendre infertiles. 

Plusieurs pierres du site regroupent un ensemble de légendes liées aux géants : une chaise dans laquelle un géant s’est assis pour manger un sanglier ; au ménage de la Vierge on distingue un ensemble d’ustensiles, etc. Au fil des pas défile une série de lieux magiques comme la Mare aux fées, la Grotte d’Arthus, la Mare aux sangliers.

L’une des histoires les plus connues est celle de la roche tremblante. Le tor de 7 mètres de long et de 3 mètres de haut de 137 tonnes est posé en équilibre. Si l’on se place au bon endroit, la pierre vacille sous une simple pression de la main. De nombreuses photos, de toute époque, montrent des personnes cherchant à faire bouger cette pierre massive. Le rocher est associé à de multiples croyances mais on sait aujourd’hui que sa formation est due à l’érosion.

À l’une des entrées, les plus courageux aiment descendre dans la Grotte du diable formée par des pierres massives. L’histoire la plus communément racontée est celle du révolutionnaire et des Chouans : le premier, pourchassé, trouve refuge dans le creux sous la roche, dans lequel il allume un grand feu. Les Chouans descendent à leur tour mais prennent l’ombre de son chapeau à plume et de sa fourche pour la silhouette du Diable et s’enfuient en courant.

Ce lieu exceptionnel a donné lieu à de nombreuses légendes mais est aussi ancré dans l’histoire réelle. Le site a en effet servi de refuge pour un groupe de résistants lors de la seconde guerre mondiale. On y trouve ainsi une « stèle des fusillés » qui commémore trois jeunes de résistants : Pierre-Louis Ruelen, Jean Volant et Emile Berthou ont été fusillés par les nazis le 4 juillet 1944.

La promenade peut se faire par divers sentiers plus ou moins longs. L’entrée principale, près du moulin, est tracée sur et à travers les pierres, ce qui demande de venir avec de bonnes chaussures.

  • Le chaos de Mardoul, à Brennilis

Ce chaos repose dans le lit de la rivière de l’Elez. Il est à voir à Brennilis mais constitue aussi de jolies cascades, juste à côté, à Saint-Herbot.

Au sein du chaos de Mardoul, deux roches en forme de jarres attirent l’attention et donnent naissance à des croyances. Il pourrait s’agir des jarres d’eau auxquelles fait référence le livre des Rois de la Bible. Elles auraient servies lors du holocauste du sacrifice du taureau par le prophète Elie sur le Mont Carmel. Venant de la mythologie nordique, il pourrait aussi s’agir de deux chaudrons semblables à ceux que le dieu Thor et le géant Ægir ont recherché pour brasser de la bière pour l’ensemble des Ases, le groupe de dieux principal.

Si l’on revient à la réalité, la promenade suit les anciennes traces des Pilhaouerien, les commerçants ambulants allant de ferme en ferme, chargés de faïences (bols, assiettes, écuelles) qu’ils échangeaient contre des chiffons. Ils se sont rendus indispensables pour la survie de la population : l’acidité des sols, la rudesse du climat et la croissance démographique importante posait problème dans la première moitié du XIXe siècle.

D’une dizaine de kilomètres, le circuit est faisable en moyenne presque 3h30 avec de bonnes chaussures. 

  • La rivière Rivoal, à Lopérec

Le lit de la rivière de Rivoal, dans le Parc naturel régional d’Armorique, est agréable à parcourir lorsqu’on cherche un peu de calme et de fraîcheur. 

C’est une promenade idéale pour profiter d’environnements variés. Les chemins parcourent la forêt qui comportent de beaux arbres, notamment de vieux sapins. Une partie de la balade se fait le long de la rivière habillée d’un ensemble de pierres moussues. 

La boucle est de  5,0 km et il faut en moyenne 1 h 30 min pour le parcourir. Le parcours est parfois raide et glissant mais accessible aux familles.

la rivière de Rivoal