Rennes. Le Festival Waterproof met la danse en partage du 28 janvier au 8 février 2026

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Marathon de la danse 2025 © Gwendal Le Flem

Le souffle collectif du festival Waterproof – plongez dans la danse revient pour une 7e édition dans Rennes Métropole du 28 janvier au 8 février 2026. La billetterie et la programmation seront en ligne ce jeudi 11 décembre à partir de 14h30.

Depuis sept ans, Waterproof explore tous les visages de la danse avec des propositions et des écritures aussi variées que les lieux et les partenaires qui les accueillent. L’édition 2026 ne déroge pas à la règle avec spectacles, bal, conférence dansée, ateliers, apéros, performances, cabaret, formats participatifs, etc. Pendant douze jours, la danse se déploie partout à travers 69 rendez-vous dans 7 villes du Pays de Rennes. Avec 23 lieux, c’est tout un territoire qui se met en mouvement afin de célébrer la danse. Trois nouveaux rejoignent d’ailleurs l’aventure : Le Volume à Vern-sur-Seiche, La Grenade et le cinéma Arvor à Rennes.

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Les co-pilotes du festival : Matthieu Rietzler (Opéra de Rennes), Patrice Le Floch (Triangle – Cité de la danse), Natacha Le Fresne (Danse à tous les Étages) et Magali Julien (Intervalle, Noyal-sur-Vilaine)

Adelphité, transmission et héritage

« La danse contemporaine s’inscrit dans une histoire, celle de l’histoire de la danse, mais aussi des pratiques », souligne Natacha Le Fresne, directrice de Danse à tous les étages – CDCN itinérant en Bretagne. Ekilibro Noah a puisé aux racines des danses traditionnelles du Cameroun, notamment le Mbali Etoudi, pour construire sa création de danse contemporaine Ndjou Njou, programmée à plusieurs dates et dans plusieurs lieux. « Ekilibro Noah est allé à la rencontre de ces pratiquants pour capter des images et les réintégrer dans une forme de création généreuse et ludique, et adressée à un large public ».

Sandrine Lescourant, elle, interroge l’héritage hip hop en mettant au plateau quatre danseuses-interprètes. Dans Raw, chacune livre son histoire, sa vision du monde et de son héritage avec « beaucoup d’expression, de violence, de beauté et de liberté » (ven. 30 janvier, Pôle Sud, Chartres-de-Bretagne). Dans cette même ligne, Linda Hayford, avec Abîmes, donne corps à l’héritage du popping, une danse hip hop, en donnant vie à une communauté hybride inspirée de la science-fiction (du 3 au 6 février, TNB, Rennes).

Liberté, légèreté et plaisir

La danse, c’est aussi transporter le public dans des univers joyeux et légers, ne pas se prendre au sérieux quand bien même la virtuosité des interprètes ne fait aucun doute. Ainsi, parlons de la liberté de jeu et de l’espièglerie avec Up de Fouad Boussouf. Le chorégraphe rassemble un musicien violoniste et un performeur-danseur qui pratique le foot freestyle (sam. 7 février, La Confluence, Betton).

Avec PIED# format de poche de Bérénice Legrand, le public rejoint la légèreté du propos. Partant du principe que les pieds sont la partie du corps mal-aimée, la chorégraphe part à une « reconquête podale ». Elle les remet au centre de notre attention dans un duo adapté au jeune public. Le temps d’un spectacle, le duo libérera nos pieds de nos chaussures avec légèreté et humour (sam. 31 janvier, Le Volume, Vern-sur-Seiche)

La légèreté végétale englobe la pratique de Bruce Chiefare depuis plusieurs années. Issu du break, le chorégraphe a amené la danse hip hop vers un horizon inspiré de la nature où les gestes breakés rencontrent la douceur et la lenteur du végétal. Dans Mouver les buissons, il interroge la danse et les musiques vertes, composées à partir des éléments de la nature (mer. 4 février, Bibliothèque du Triangle, Rennes)

En tant que bons Français, n’oublions pas les plaisirs gustatifs avec Arôme Arôme de Clémentine Maubon et Bastien Lefèvre de la compagnie La Grive. Petits et grands seront invités à déguster des breuvages et à découvrir leur traduction dans les corps. (jeu. 5 février, Le Triangle, Rennes)

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Arôme Arôme, compagnie La Grive © Morgan Richard

Fêter la danse et danser soi-même

Bien que présenter des corps entraînés et performants soit dans l’ADN du festival, il est tout aussi important pour l’équipe organisatrice que les corps de chacun et chacune puissent être porteurs de leurs histoires et en mouvement. C’est ce que propose chaque année le Marathon de la danse, marqueur fort de l’événement, envié au-delà des frontières françaises. Cette édition rassemblera le Rennais Simon Tanguy, les Québécoises Julia-Maud Cloutier et Nelly Paquenti ainsi que la Tunisienne Oumiama Manaï. Le principe reste inchangé : deux DJs et trois chorégraphes lancent des défis au public pendant 4 h (sam. 31 janvier, UBU)

En clôture du festival, le public est invité à se rassembler et à danser une dernière fois ensemble pendant Le Bal Magnétique de Massimo Fusco (ven. 7 et sam. 8 février, Salle de la Cité, Rennes). Dans ce bal participatif et immersif, actuel et inclusif, la compagnie Corps Magnétiques transforme la scène en espace de fête et de communion où se réinventent les danses de couple, pour un moment de transpiration, mais surtout de communion et de fête, à l’image de Waterproof !

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Programmation complète et billetterie à partir du jeudi 11 décembre à 14h30