La cinquième édition de la biennale d’art urbain de Rennes, organisée par l’association Teenage Kicks, s’étalera cette année du 15 juillet 2021 au 9 janvier 2022 à Rennes et à Saint-Malo. Pour démarrer la biennale, l’équipe invite 10 artistes locaux, du 15 au 31 juillet, à intervenir dans l’espace public. Suivez le guide…
Du 15 au 31 juillet, pour démarrer la biennale, Teenage Kicks invite, dans le cadre d’Exporama, dix artistes locaux et internationaux à intervenir dans l’espace public. Lors d’une résidence de 10 à 15 jours, ils créeront sous nos yeux des œuvres de différentes formes, pérennes ou éphémères, dans le périmètre du quartier colombier. Ces créations seront accompagnées de balades commentées, à pied ou à vélo tout l’été et à la rentrée.
Dehors inaugure la 5e édition de la Biennale d’art urbain Teenage Kicks, qui se
poursuivra à la rentrée à Rennes et Saint-Malo. Une incitation à sortir de chez nous après ces durs mois de confinement ! Le festival nous fait lever les yeux et regarder la ville avec un œil nouveau, à travers le prisme de l’art urbain ! Dans le cadre d’Exporama, dix artistes locaux et étrangers sont invités à intervenir dans l’espace public. Lors d’une résidence de 10 à 15 jours, ils créeront sous nos yeux des œuvres de différentes formes, pérennes ou éphémères, dans le périmètre du quartier colombier.
Après OX au Cinéville à Rennes (du 6 au 8 juillet) et Retro au square du Roi Arthur de Saint-Malo (les 11 et 12 juillet), Nelio (France) s’attaquera à une nouvelle façade du Cinéville, du 15 au 25 juillet.
Autodidacte et vagabond, Nelio est un artiste visuel pluridisciplinaire en perpétuelle recherche d’apprentissage et d’expérimentation. Ses travaux passent du conceptuel à l’expressionnisme, de la construction à la destruction. Fasciné à la fois par la puissance d’une œuvre minimaliste et par la profondeur d’une création dense et complexe, il aime explorer ces deux champs artistiques.
La Dalle du Colombier sera quant à elle entre les mains du Nantais The Blind, du 15 au 18 juillet 2021.
The Blind développe depuis plusieurs années un concept artistique novateur qu’est le graffiti pour aveugle. Né de l’envie de rendre visible et lisible le graffiti au plus grand nombre, son travail traduit une vision sociale de l’art, où voyant et non voyant ont mutuellement besoin l’un de l’autre pour pouvoir accéder à l’œuvre et la comprendre, répondant ensemble aux questionnements que soulève la vue de ce type de lettrage.
Retour au bâtiment du Cinéville qui, définitivement, se refait une beauté. Les graffs de l’Hambourgeois Flying Förtress s’étaleront sur la façade de l’entrée de l’ancien cinéma, colorant les murs grisonnants sans âme, du 21 au 26 juillet.
Depuis plus de 25 ans, le graffeur pose ses graffitis aux quatre coins du monde, faisant de lui une des figures de proue de la scène graffiti allemande. Il s’est fait connaître dans le monde entier grâce à ses designers toys et son célèbre Teddy Troop, personnage référence de l’univers toys.
L’École du Colombier sera confiée au Lyonnais Loraine Motti, du 21 au 28 juillet.
De l’illustration à la fresque murale, l’univers graphique de Loraine Motti s’est développé autour d’un style original mi-illustratif/mi-figuratif. De la région parisienne au Chili, où elle s’est installée durant de nombreuses années, elle a pu expérimenter un travail autant sur toile que de façon monumentale, en y déclinant un univers poétique et idéaliste.
Du 26 au 31 juillet, la Capsule Galerie accueillera le projet Vu en ville de Mardi Noir (Rennes). Tel un Robin des Bois de l’image, Mardi Noir s’empare du logotype, le substitue à son propriétaire et le détourne en vue d’en créer une situation ludique. Il en fait ainsi un réel décor à vivre, au lieu de la pseudo esthétique publicitaire ou institutionnelle qui travaille les citoyens plus qu’elle n’embellit la ville.
Vu en ville, c’est un écho aux offres promotionnelles qui marquent le début des soldes sur les vitrines et qui annonce cette période estivale si propice aux interventions dans la ville délaissée de ses habitants.
Vu en ville, c’est une compilation de courtes séquences et d’animations qui s’enchaînent comme une page de publicités.
Vu en ville, ce sont des interventions souvent réalisées en périphérie et recentralisée ici pour l’exposition.
Vu en ville, c’est une collection d’objets ramassés dans l’espace urbain tels des trophées présentés pour l’occasion.
Vu en ville, c’est aussi la transformation de la galerie en bureau d’étude— sorte d’atelier éphémère — mettant en scène les divers processus de création.
Et, du côté de Quimperlé, place des Colombes, nous aurons le plaisir de profiter de la performance artistique du Collectif Monoro, du 27 au 31 juillet prochain.
MONORO est un collectif graphique multidisciplinaire rassemblant trois jeunes artistes : Morgane Côme, Sophie Pertuisel et Gwenole Jaffredou. Leur intention ? Porter des initiatives inattendues. Leurs « armes de prédilection » ? Le motion design, la peinture en lettres, ou encore les illustrations avec un socle commun de graphisme et de typographie.
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