La douzième édition de Riposte, organisée par l’association Urticaes, devait avoir lieu vendredi soir. Suite à des complications juridiques, l’événement s’est déroulé sous un soleil splendide aux Ateliers du Vent, dimanche après-midi. Sens esthétique et sens du partage étaient, eux, au rendez-vous.
« La Riposte est morte, vive la Riposte ! ». 
Créée à l’origine, à Orléans, pour contrecarrer les écoles d’art – en hommage, la première édition s’était autoproclamée Salon des Refusés – Riposte propose un espace ouvert sur l’art contemporain. Organisée chez des particuliers ou au cœur de la ville, l’exposition tend à réduire les limites qui séparent habituellement le spectateur et les artistes. L’événement se veut également éphémère et ne dure que le temps d’une soirée (festive, le plus souvent).



L’occasion était donnée de revoir ou découvrir une sérigraphie et peinture de l’Atelier Mcclane, les Vulomes des Slips de Papa, catalogue qui « souhaite ouvrir ses portes à la multiplicité des pratiques graphiques », une installation dans un conteneur du duo d’illustrateurs Athanor, et la fanzinothèque mobile de Disparate, association bordelaise.
Malgré le changement de programme, le public était là, au rendez-vous. Et tout ce petit monde a passé un délicieux dimanche fait de découvertes de créations contemporaines originales et de manifestations de soutien à la démarche gratte-poil et vivifiante d’Urticaes. Les ripostes qui donnent à voir et à réfléchir, c’est plutôt utile par les temps qui courent.

