L’espace BAAM (Bureau d’Art et d’Apparitions Modernes), situé rue Dubail à Lorient, accueille l’exposition Des villes imaginaires de l’artiste Quentin Berton. Du 7 au 31 mai 2025, c’est un rendez-vous aussi poétique que visuel qui attende le public. qui s’ouvre par un vernissage le mardi 7 mai à 18h.
Entre Calvino et la ville réelle
L’œuvre de Quentin Berton, plasticien et dessinateur, s’inscrit dans une recherche sensible entre fiction et réalité. À l’origine de cette exposition : une résonance littéraire puissante — Les Villes invisibles d’Italo Calvino, roman-fresque où Marco Polo décrit à l’empereur des cités impossibles, chacune comme un poème.
Berton reprend cette idée, mais en la faisant glisser sur les terrains mouvants de l’urbanisme contemporain et de l’observation directe. Ses villages imaginaires ne sont pas uniquement des utopies ; ils se nourrissent de détails réels, de silhouettes de maisons, de ruelles aperçues, d’architectures hybrides prises sur le vif.
Techniques mixtes et compositions mouvantes
Sur les cimaises, dessins, collages et encres dialoguent. Les lignes fines se mêlent aux aplats colorés, les perspectives s’inversent parfois comme dans une rêverie éveillée. Chaque œuvre propose un territoire à parcourir du regard — ni tout à fait vrai, ni totalement fictif.
Une invitation au voyage mental
Le titre de l’exposition est trompeur : il ne s’agit pas seulement de villes, mais bien de territoires mentaux, à la frontière du souvenir, du désir et de l’observation. Ceux qui ont déjà vu l’affiche — sublime, en effet, avec son entrelacs de façades et ses tons brumeux — auront saisi l’univers singulier proposé : une poésie urbaine qui flirte avec l’imaginaire architectural.
Infos pratiques :
Exposition Des villes imaginaires de Quentin Berton du 7 au 31 mai 2025
BAAM, rue Dubail, 56100 Lorient
Horaires d’ouverture : selon les créneaux habituels de BAAM (à vérifier sur leurs réseaux sociaux)
Vernissage mardi 7 mai à 18h — entrée libre
À ne pas manquer pour les amateurs d’utopie urbaine, de dessin narratif et de poésie graphique. Souffle calvinien garanti.