FILMS ET SÉRIES. LES FAVORIS DE LA RÉDAC

Rester chez vous c’est bien, mais regarder des films et séries chez vous, c’est mieux ! Comment faire face au choix faramineux qui existe sur internet ? Pas de panique, voilà les favoris de la rédaction pour vous aider à y voir plus clair !

Séries 

Breaking bad

Walter White, 50 ans, est professeur de chimie dans un lycée du Nouveau-Mexique. Pour réunir de l’argent afin de subvenir aux besoins de sa famille, Walter met ses connaissances en chimie à profit pour fabriquer et vendre du crystal meth. 

Une des premières séries que j’ai regardée, mais toujours la meilleure à mon sens (malgré les quelque longueurs des dernières saisons). Une aventure incroyablement riche de péripéties et d’émotions à travers laquelle des personnages on ne peut plus touchants évoluent, grandissent, vieillissent et s’accomplissent. Tout en offrant une double réflexion sur la maladie et la drogue, Breaking Bad saura vous faire rire… mais aussi vous faire pleurer ! — Julie

Vikings

Scandinavie, à la fin du 8e siècle. Ragnar Lodbrok est avide d’aventures et de nouvelles conquêtes. Lassé des pillages sur les terres de l’Est, il se met en tête d’explorer l’Ouest par la mer. La série Vikings suit la vie de Ragnar Lothbrok, roi du Danemark et de Suède, semi-légendaire, dont l’existence n’a jamais été attestée.

Cette série n’est pas une reconstitution exacte de la vie de Ragnar Lothbrok et prend rapidement des libertés. Elle permet une plongée dans la vie de ces guerriers, commerçants et explorateurs à l’ère viking jusqu’à leur christianisation au XIe siècle. Un vrai choc des cultures entre chrétiens et païens ! Visuellement, la photographie est sublimée par le filtre gris de la caméra. Les décors sont naturellement magnifiques et les scènes d’actions prenantes. Une dernière chose, Vikings n’est pas Games of Throne, à ne pas regarder si l’on recherche un substitut à GOT (découvrez l’article approfondi sur la série)… — Emmanuelle

Pour en savoir un peu plus sur les Vikings : ici !

Bordwalk Empire

La chronique sombre et violente du développement d’Atlantic City dans les années 20, lors de l’émergence des premiers casinos dans un climat de Prohibition, qui donnera naissance à la Pègre.

Parmi les quelques séries que j’ai découvert ces dernières années, Boardwalk Empire est peut-être celle qui, à ce jour, m’a le plus marquée. Structurée autour de 5 saisons diffusées de 2010 à 2014, elle relate l’ascension et la chute d’Enoch « Nucky » Thompson à Atlantic City aux États-Unis, de 1921 à 1931. On plonge alors dans l’Amérique de la Prohibition, avec ses impitoyables guerres de gangs, dont l’univers sombre et violent nous frappe visuellement. Par ailleurs, le traitement psychologique des personnages est, quant à lui, subtil et ambigu. Mettant en scène des protagonistes ni totalement vertueux, ni condamnables, il fait ainsi l’économie de tout manichéisme, pour mieux nous illustrer toute la complexité de l’âme humaine. La prestation de Steve Buscemi en Nucky Thompson n’en est que plus remarquable, tout comme celle des seconds rôles dont Kelly MacDonald (Margaret Thompson) et Michael Pitt (James Darmody). — Pierre

The Crown

La série suit la vie d’Elisabeth II et ses choix à la tête de l’Empire britannique. Ce dernier est en déclin, le monde politique en désarroi … La jeune femme de 25 ans monte alors sur le trône, à l’aube d’une nouvelle ère. 

The Crown se savoure lentement. Antithèse d’une série d’action au suspense insoutenable (la série est une reconstitution historique, c’est, sans surprise, qu’on ne découvrira pas une vie cachée d’agent du K.G.B à sa Majesté), chaque épisode est une pépite. À l’image de la monarchie britannique, tout est travaillé à la lettre : décors, lumières, construction du scénario… The Crown mélange avec une reconstitution déconcertante petits cancans chez les Windsor et agissements politiques de première nécessité. Et c’est délicieux ! — Laurie

Banshee

https://youtu.be/fw-dloilrDg

À peine sorti de prison où il a purgé une peine de quinze ans pour un vol de diamants, Lucas Hood se lance à la recherche de son ancienne complice et maîtresse, Ana. Restée libre, elle est censée veiller sur le butin. 

Banshee c’est un subtil mélange de sexe, de violence (parfois un peu trop d’ailleurs surtout les scènes dans la prison), d’intrigues : un scénario bien ficelé avec des acteurs tous meilleurs les uns que les autres. Avec notamment l’excellent Ulrich Thomsen (Festen) dans le rôle d’un mafieux issu d’une communauté amish, froid et implacable, il règne sur les affaires locales puis est confronté au non-moins excellent faux shérif joué par Anthony Starr. Hoon Lee est également remarquable dans le rôle d’un génie informatique queer. Banshee c’est seulement 4 saisons et 38 épisodes, pour un public averti. On aurait voulu une suite … — Caroline

Films 2019

Une intime conviction 

https://youtu.be/LOFYmlHP6yI

Depuis que Nora a assisté au procès de Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme, elle est persuadée de son innocence. Craignant une erreur judiciaire, elle convainc un ténor du barreau de le défendre pour son second procès, en appel. Ensemble, ils vont mener un combat acharné contre l’injustice. Alors que l’étau se resserre autour de celui que tous accusent, la quête de vérité de Nora tourne à l’obsession. 

Si vous cherchez un film qui vous tient en haleine à tel point que vous en oubliez tout le reste, Une intime conviction est le film qu’il vous faut ! En essayant, peu importe le prix à payer, de prouver l’innocence d’un père à travers une affaire de justice à laquelle pourtant rien ne la relie, Marina Foïs endosse un rôle extraordinairement saisissant… Parfois bien trop sombres, les mécanismes judiciaires et le fonctionnement d’un procès dans son entièreté sont ici intelligiblement portés à l’écran par la graine de génie qu’est Antoine Raimbault. — Julie

90’s

90’s raconte la vie de Steevie, un jeune garçon de 13 ans qui vit à Los Angeles dans les années … 1990 ! Muni de son skateboard, il navigue dans les rues entre sa vie familiale problématique et ses nouveaux amis dans un magasin de skate.

Ce petit gars n’a pas une vie de famille de rêve : sa mère est absente et son frère caractériel. Il rencontre alors des skateurs plus âgés et cherche à intégrer ce groupe de jeunes qu’il idéalise un peu. 90’s retranscrit bien l’expression « les amis sont la famille que tu choisis », expression qui prend tout son sens à cet âge-là. La caméra de Jonah Hill suit son émancipation en toute simplicité avec un regard un peu nostalgique : les liens d’amitiés, les bons moments partagés, mais aussi les dérives engendrées par la différence d’âge. 90’s est le genre de films qui touche tout le monde, car au final il aborde une période connue de tous : le passage de l’enfance à l’adolescence. Et avouons que la bande originale so 90’s est top ! — Emmanuelle

Brooklyn affairs

New York, 1954. Le détective privé Lionel Essrog, atteint du syndrome de La Tourette, est témoin du meurtre de son mentor et unique ami.

Parmi les nombreuses productions américaines qui fleurissent dans nos cinémas, Brooklyn Affairs est l’un des films qui a le plus retenu mon attention récemment. Sorti en décembre dernier, c’est le deuxième film d’Edward Norton et c’est une vraie réussite, sous plusieurs aspects. Tout d’abord, il réactualise le genre du film noir des années 50 avec un rythme tout en nuances, mais non moins efficace, qui nous captive jusqu’au dénouement. La musique de Daniel Pemberton et de Thom Yorke s’allie subtilement aux images et, avec l’aide du trompettiste Wynton Marsalis, retranscrit brièvement l’ambiance des concerts de jazz de cette période (celle des années 50) dans le quartier d’Harlem. Enfin, on est touché par la très belle performance d’Edward Norton, dans la peau d’un Lionel Essrog très attachant et dont l’atypicité est réjouissante. De quoi relativiser encore plus le modèle du héros américain classique, invincible et charismatique, qui a longtemps fait école à Hollywood. — Pierre

Mr Jones (L’ombre de Staline)

1933. Gareth Jones est un ambitieux jeune reporter. En quête d’un nouveau projet d’article, il s’intéresse de près à la fulgurante modernisation de l’Union soviétique. Comment Saline parvient-il donc à financer un tel essor ? 

L’ombre de Staline est un très beau drame historique. À l’écran, les acteurs se prêtent aux rôles avec sincérité. Agnieszka Holland, elle, joue avec les miroirs des décors, les reflets, métaphore l’oeuvre comme reproduction de la réalité. Quelquefois des images d’archives se glissent entre des séquences comme une traînée de poudre, rappelant discrètement que l’Holodomor a bel et bien eu lieu, et que certains savaient. Un bel hommage au journalisme. — Laurie

Endlessness (Pour l’éternité) 

Endlessness

Pour l’éternité nous entraîne dans une errance onirique, dans laquelle des petits moments sans conséquence prennent la même importance que les événements historiques : on y rencontre un dentiste, un père et sa fille sous la pluie, un homme dans un bus, un couple dans un café, des jeunes qui dansent, Hitler ou encore l’armée de Sibérie… Une réflexion sous forme de kaléidoscope sur la vie humaine dans toute sa beauté et sa cruauté, sa splendeur et sa banalité.

Deux films à mettre en parallèle : The Endless par Justin Benson et Aaron Moorhead, sorti en France 24 avril 2019, une cruelle illustration de l’éternel retour, et The Endlessness par Ray Anderson (sorti en France 8 avril 2020) : une joyeuse illustration du retour éternel… — Nicolas

Parasite (à l’unanimité) 

Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable… 

Parasite a eu un franc succès aux oscars, dans la rédaction Unidivers aussi. C’est peut être le film de l’année à ne pas manquer ! Comédie satyrique sociale, Bong Joon ho filme avec style la société sud coréenne.

Séries ado / enfants (mais pas que) :

Comme il en faut pour tout les goûts, les enfants aussi ont pris la relève. Andréa (14 ans) conseille la série française Netflix Mortel ainsi que la poignante série espagnole La Casa de Papel

Huit voleurs font une prise d’otages dans la Maison royale de la Monnaie d’Espagne, tandis que le Professeur, un  génie du crime, manipule la police pour mettre son plan à exécution. 


Pour Clara (12 ans) chez Netflix toujours, c’est plutôt la série fantastique Riverdale. Sa petite sœur Inès (10 ans) conseille la série de science-fiction ambiance 80’s : Stranger Things. Si vous êtes nostalgiques des vêtements colorés, des cassettes audio, des jeux de rôles, des talkies-walkies et des aliens, Stranger Things est indéniablement pour vous.

En 1983, à Hawkins dans l’Indiana, Will Byers disparaît de son domicile. Ses amis se lancent alors dans une recherche semée d’embûches pour le retrouver. Pendant leur quête de réponses, les garçons rencontrent une étrange jeune fille en fuite.

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