
Baz Luhrmann s’est fait connaître par Romeo+Juliette (déjà avec Leonardo Di Caprio) et avec l’ovationné Moulin Rouge. Peu de spectateurs ont vu Ballroom Dancing, son premier long métrage qui annonçait les thèmes qui lui sont chers : musique, danse, amour, drame. Mais le divorce aurait pu être consommé avec le public à la suite de la mauvaise réception de sa grande fresque pseudo-historique intitulée Australia. Le voilà donc qui retrouve Leonardo Di Caprio et s’attaque à un classique de la littérature contemporaine américaine. Fitzgerald y décrit une tragique histoire d’amour sur fond des années 20 américaines. En cette époque à New York, le mot jazz vient à l’esprit ; Luhrmann rend bien son ambiance vibrionnante.

Face à lui, on trouve un Tobey McGuire impeccable entre naïveté et rébellion et un très bon Joel Edgerton en « méchant que l’on aime détester ». On oubliera en revanche Carey Mulligan, héroïne pâlichonne et sans saveur, au profit de la plus piquante Elizabeth Debicki ou, encore, Isla Fisher. Technique, casting, musique, les ingrédients sont là pour faire un grand film sur une histoire classique.
Luhrman, sans atteindre le sommet de son Moulin Rouge, réussit à traiter ces sujets sociétaux tout autant que l’aspect social avec une maestria qui est toutefois susceptible de ne pas être du goût de tous. Pour ceux qui entrent dans la danse, les 2h20 sont assez porteuses.
Réalisé par Baz Luhrmann
2h20
avec Leonardo di Caprio, Toby Mc Guire, Carey Mulligan…
