Au cinéma La grande aventure de Maya l’abeille chasse le bourdon !

Les chanceux ont eu l’occasion de faire connaissance dimanche dernier, avant le grand public, du dessin animé la nouvelle grande aventure Maya l’abeille. Éternellement jeune, à l’instar de Mickey, Donald ou Peter Pan, elle voit le jour en 1912 sous la plume du romancier Waldemar Bonsels. Le japonais Nisan Takashi lui donne vie en 1975 et ne signera pas moins de 104 épisodes destinés au petit écran japonais. C’est en 1978 que Maya fait enfin son apparition à la télé française. Faites un calcul rapide et vous conclurez que beaucoup de parents accompagnant les bambins présents avaient, à cette époque, à peu près le même âge.

 

La production avait bien fait les choses et chaque enfant recevait à son arrivée un sac contenant un masque, un ballon, un jus de fruit en berlingot ainsi que quelques cartes publicitaires les informant des prochaines sorties cinématographiques destinées à leur classe d’âge. Ajoutez à cela une portion de pop-corn, et tous étaient fin prêts à retrouver leur héroïne favorite

maya l'abeillePeu connaisseur du monde de Maya, il n’y avait pas d’autre solution que d’aller à la pêche aux informations. Aussi Valentin, du haut de ses 4 ans et sa sœur Gabrielle, 5 ans passés, se chargèrent de m’éclairer sur tout ce qu’il faut savoir de Maya et ses amis.

Après une heure et 18 minutes de projection, et quel que soit l’âge, le public était unanimement conquis. Véhiculant des valeurs de générosité de courage et de loyauté, « les aventures de Maya l’abeille » est plein d’énergie et fourmille d’idées amusantes. Le graphisme et les couleurs sont également exempts de reproches.

dessin animé maya l'abeilleCette réussite est due, en partie à une entreprise rennaise, AGM Factory, qui non contente d’avoir effectué le doublage des voix en français, s’est chargé de la traduction des dialogues de cette coproduction germano-australienne. Ce n’est pas la moindre des choses que de réussir à faire rire des bambins et des adultes ; pourtant, AGM Factory s’en tire avec brio. Si certains jeux de mots échappent complètement à des enfants de 4 à 7 ans, on les voit pourtant éclater de rire à des moments où les adultes restent insensibles. L’important est que chacun y trouve son plaisir.

La sortie nationale des aventures de Maya l’abeille est prévue le 4 février 450 copies du film ont été réalisées. C’est près d’un million de spectateurs qui sont attendus, faisant de cette réalisation un événement cinématographique important.

grande aventure maya l'abeilleSituée au 44 rue de la bascule, derrière les tours des « horizons » l’entreprise AGM Factory s’enorgueillit, à juste titre, d’être l’unique entité non parisienne capable de répondre à une telle demande. Courts-métrages, documentaires ou longs métrages, rien ne les rebute. En ce moment même, l’entreprise concentre ses efforts sur 2 films : « Les désemparés », et les « dégradés » (production franco–palestinienne), toutefois le doublage ne représente que 30% des 1,2 million de chiffre d’affaires dont l’entreprise bretonne peut se targuer. Forte de 8 permanents, elle utilise prés de 60 comédiens et verse prés de 1000 cachets chaque année.

Ce sont d’ailleurs des acteurs bretons qui sont majoritairement utilisés pour les doublages. Afin de montrer ce qui pouvait être fait, Tanguy Deniel et Tanguy Simon, incarnant dans le film un duo de fourmis gaffeuses ainsi que Nolwenn Korbell (la méchante Buzzlina) se prêtèrent à une démonstration de doublage en direct, laissant perplexes les enfants qui, bien que reconnaissant les voix, avaient quelques difficultés à établir le rapport avec les adultes présents.

aventure maya l'abeilleYann Legay, gérant de AGM Factory, a dû développer des trésors de patience pour canaliser l’énergie débordante d’un Christophe Mahé, devenu pour l’occasion « FLIP » la sauterelle, qui est à Maya ce que Geminy Cricket est à Pinocchio.

Le générique, initialement chanté par Nadine Delanoè, est cette fois interprété par la chanteuse française Jennifer.

À tout point de vue, cette réalisation est une réussite. Il n’y a pas besoin d’être un grand prophète pour lui prédire une éclatante réussite. C’est aussi l’occasion pour nous de pousser un cocorico très breton tant la participation de AGM Factory se révèlera déterminante dans cette réussite attendue.

grande aventure maya l'abeilleLa grande aventure de Maya l’abeille
4 février 2015 (1h25min) Réalisé par Alexs Stadermann

 

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Thierry Martin
thierry.martin [@] unidivers .fr

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