« Voulez-vous voir un monde étrange ? Où l’on aime les démons mais pas les anges ? » Unidivers célèbre Halloween à la maison cette année. Les citrouilles, momies, Bloody Mary et Mickaël Myers sont de la partie !
Depuis vendredi 30 octobre 2020, l’heure est au confinement national. Les Français se sont ravitaillés, prêts à passer un mois chez eux, au chaud. En ces temps frileux et grisonnants, pensons au positif ! Parmi les courses de première nécessité, des sachets de bonbons se sont néanmoins peut être faufilés au fond du chariot… Après tout, les cloches ont sonné à minuit cette nuit et avec elles, l’arrivée du samedi 31 octobre 2020… la journée d’Halloween. Fête païenne qui remonte à plus de 2500 ans en Irlande, en Grande-Bretagne et au nord-ouest de la Gaule, Halloween célébrait la nouvelle année et les esprits. Elle semble s’être éloignée aussi vite qu’elle est apparue, dans un nuage de fumée. Les plus rageux diront que ce n’est après tout qu’une fête commerciale (comme la majorité des fêtes au final…), mais les vrais n’attendaient que cette journée. La seule où l’on a une excuse pour s’extasier, tout en frissonnant, devant une myriade de films d’horreur, un paquet de bonbons d’un côté et un doudou dans l’autre.
C’est la journée où sorcières, lutins et elfes sont habituellement de sortie. La seule où ils peuvent gambader joyeusement dans les rues au milieu d’adultes et d’enfants déguisés. Ils effraient les passants, mais passent inaperçus… Cependant, cette année pas de visites de châteaux abandonnés ou de maisons hantées. Pas de blagues dégoulinantes de sang au voisin ou de sorties nocturnes dans les cimetières. On range les flacons d’eau bénite, les crucifix et les gousses d’ail (il est possible de rencontrer n’importe qui dans ces lieux sombres…). On met au placard les chapeaux de sorcières, les balais ainsi que les marmites qui attendaient impatiemment les enfants en ce soir de sinistres réjouissances. Marmite remplie de friandises bien entendu.
Le confinement a peut-être eu raison de la soirée la plus horrifiquement amusante de l’année, mais que vous habitiez seul.e ou à plusieurs, les grosses frayeurs sont tout de même autorisées dans le cocon douillet de votre domicile. Qui diriez-vous d’une histoire de fantômes alors qu’un steak d’araignée à la sauce sorcière mijote dans la cheminée (ou sur la plaque électrique) ? Ou un cocktail frais et sanguinolent devant un film qui ferait frissonner le plus courageux ? Mais avant… place aux déguisements et tout est permis chez soi ! Une idée qui sera le grand gagnant 2020 ? Au vu de l’enthousiasme général dans les rayons « Hygiène et Beauté », la rédaction Unidivers prédit une forte recrudescence du déguisement de la momie dans les foyers français…
« Moi, je me cache sous votre lit le soir. Mes dents, mes yeux brillent dans le noir… Moi, je me cache sous votre escalier. Doigts de serpents et cheveux d’araignées », L’Étrange Noël de Monsieur Jack de Tim Burton.
1. « Une farce ou une friandise ? »
Commençons par le commencement. Vous l’aurez compris, taper à la porte d’inconnus n’est certainement pas conseillé en ces temps de crise sanitaire. Il ne sera pas non plus possible de rencontrer au coin d’une rue d’étranges créatures, le visage barbouillé d’un maquillage multicolore ou défiguré par des plaies encore fraîches, mais si un grand saladier rempli de confiseries en tout genre se retrouve dans votre salon à la fin de journée, n’est-ce pas le principal ? La bonne vieille chasse aux bonbons s’adapte aux circonstances et se confine également.
Tous les recoins du domicile et du jardin peuvent être envisagés : derrière les livres ou sous le canapé, au-dessus d’un cadre ou dans les tiroirs du meuble du salon, etc. Les plus courageux s’aventureront, armés d’une épée de fortune (savamment découpée en cachette dans un carton que papa à ramener), au fond du vieux grenier, de la cave mal éclairée ou du placard de la chambre d’ami que l’on ouvre rarement…
2. Comment sculpter une citrouille ?
Tout aussi amusant pour les enfants : ramassez des feuilles couleurs automnales de votre jardin ou de la rue (pendant votre sortie autorisée par les nouvelles mesures) et dessinez des visages délicieusement monstrueux au marqueur ou au feutre noir avant de les accrocher au mur.
3. Recette de la tarte à la citrouille
Ingrédients : 1 pâte brisée ; 400g de citrouille (ou potiron) ; 150g de sucre en poudre ; 25 cl de crème fraîche ; 3 œufs ; 30g de Maïzena ; 1 sachet de sucre vanillé ; Un peu de cannelle et de muscade
Éplucher la citrouille, l’épépiner et la couper en morceaux. C’est l’étape la plus fastidieuse, ce n’est pas le moment de se couper. I y a d’autres solutions pour agrémenter votre dessert d’un joli coulis rouge…
Ensuite, faites cuire les morceaux de citrouille dans l’eau bouillante durant une vingtaine de minutes. Transpercez délicatement la chair d’un couteau finement aiguisé afin de voir si elle est cuite…
En parallèle, allumez votre four à 210°C. Au préalable, veillez à vérifier qu’aucun enfant se soit glissé à l’intérieur bien entendu.
Une fois le potiron cuit, faites une purée onctueuse avec vos morceaux et réservez-la. Étalez ensuite la pâte brisée dans un plat à tarte et piquez-là à l’aide d’une fourchette.
Dans un saladier, mélangez les œufs et le sucre jusqu’à obtenir un mélange homogène et mousseux. Ajoutez-y ensuite la Maïzena, puis la crème fraîche et enfin la purée de potiron. Une fois le mélange bien homogène, ajoutez-y une cuillère à café de cannelle et une pincée de muscade. Mélangez de nouveau.
Versez le mélange sur votre pâte brisée et enfournez pour environs 40 minutes.
Cette tarte se déguste aussi bien chaude à la sortie du four, que froide si vous préférez la préparer à l’avance.
4. « Bloody Bloody Mary, Bloody Mary… »
Les plus téméraires attendront minuit. Ils se placeront devant un miroir de la salle de bain, les lumières éteintes, et prononceront trois fois le nom. Selon la légende, c’était une sorcière, une mère morte en couche, une jeune fille enterrée vive et autres identités troubles. Elle répondait au nom de Mary Worth, mais aujourd’hui, on la connaît sous celui de« Bloody Mary… ». A l’entente de son nom, son visage en sang apparaît dans le miroir. Assoiffées de vengeance, ses mains cherchent désespérément à vous attraper… Si elle n’apparaît immédiatement, n’oubliez pas de regarder sous le lit avant d’aller vous coucher. Ceci n’est qu’une légende urbaine, mais sait-on jamais, elle aurait pu s’y faufiler.
Pour les sympathisants d’aventures plus douces, Bloody Mary se transforme en cocktail. Moins angoissant et plus goûtu ! La sorcière devient une mixture rouge semi-épaisse à déguster avec délectation.
Ingrédients : 4cl de Vodka Russian Standard ; 1cl de jus de citron ; 3 cl sauce anglaise ; 1 pincée de sel de céleri ; 1 trait de tabasco
Commencez par remplir un verre tumbler de glace et le saupoudrer de sel de céleri. Versez ensuite le tabasco, la sauce anglaise, le jus de citron, la Russian Standard Vodka et le jus de tomate. Remuez le tout et ajoutez à convenance sel de céleri, sel et poivre. Et surtout, n’oubliez de trinquer à la santé de Bloody Mary, elle vous laissera peut-être dormir ce soir.
5. Se raconter des histoires d’horreur
Dès la nuit tombée, les jeux se transforment. Et quoi de mieux pour faire frissonner au coin du feu (ou du chauffage) qu’une histoire « tirée de faits réels » ? Ces légendes urbaines dont on doute de la véracité quand on les raconte, mais qui glacent tout de même le sang… Chacun se souvient de ces histoires racontées entre amis et qui ont hanté notre adolescence. En voici un exemple :
« Les humains aussi peuvent lécher » : Farmersburg, Indiana, 1987 : Lisa est souvent seule dans sa grande maison isolée au cœur des champs de maïs. Ses parents rentrent tard tous les soirs et ont donc décidé de lui acheter un chien, pour la rassurer. Une nuit, elle est réveillée par un bruit d’eau qui goutte. Elle se lève et va fermer le robinet de la salle de bain. En se recouchant, elle glisse sa main sous son lit et son chien la lui lèche. Cela la rassure. Le bruit continue et elle décide d’aller resserrer le robinet dans la salle de bain. Elle se recouche et glisse de nouveau sa main sous son lit, et son chien la lèche de nouveau. Mais le bruit continue et Lisa n’arrive pas à dormir. Elle fait un dernier tour de la maison sans rien trouver, et se recouche donc en glissant sa main sous le lit. Le chien la lèche de nouveau.
Le bruit est toujours là et Lisa décide de localiser sa provenance : le son vient de son placard. En l’ouvrant, elle découvre son chien égorgé, suspendu par les pattes arrière, se vidant lentement de son sang. Sur la porte du placard un message écrit en lettre de sang : « LES HUMAINS AUSSI PEUVENT LÉCHER » (source)
6, 7 , 8, etc. Films d’horreur à visionner à Halloween
Suspiria de Dario Argento (1977)
Halloween de John Carpenter (1978)
L’Étrange Noël de Mr Jack de Tim Burton (1988)
Hocus Pocus, Kenny Ortega (1993)
Amityville de Stuart Rosenberg
Le Cercle de Hideo Nakata (1997)
Deux sœurs du Coréen de Kim Jee Yoon (2003)
La dernière maison sur la gauche de Denis Iliadis (2009)
Ghostland de Pascal Laugier (2018)
La série The Haunting Hill House de (2019)
ETC.
La journée terminée, vous retrouverez la douceur des draps. Et si vous êtes chanceux (ou pas) Freddy Kruger viendra peut-être vous rendre visite… Joyeux Halloween !