À la veille d’une manifestation appelée par les Soulèvements de la terre contre la mine d’Imerys, à Glomel, en centre Bretagne, Splann ! publie la première partie de son dossier sur l’intoxication minière.
Glomel : 1 400 habitants. Imerys : 3,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le mastodonte de l’industrie minière pèse lourd dans cette petite commune des Côtes-d’Armor. La multinationale s’agrandit encore : elle vient d’obtenir l’autorisation d’ouvrir une nouvelle fosse, un quatrième immense cratère, à creuser sur 80 mètres de profondeur pour extraire de l’andalousite, un matériau résistant aux hautes températures utilisé, entre autres, dans les fours industriels.
Cette enquête consacré à Imerys Glomel révèle une intoxication minière en Bretagne, par Splann ! révélons des concentrations en nickel 60 fois supérieures à la valeur guide, mais aussi de cobalt et d’arsenic à proximité du site d’extraction visé par les militants écologistes et une partie de la population. Une enquête signée Celia Izoard, Morgan Large et Catherine Le Gall.
La mine d’Imerys contamine la réserve naturelle de Glomel
La multinationale Imerys raffine un quart de la production mondiale d’andalousite à Glomel. Alors que l’État vient d’autoriser Imerys à poursuivre l’exploitation jusqu’en 2044 en creusant une nouvelle fosse d’extraction, des analyses réalisées par Splann ! révèlent comment la plus grande mine à ciel ouvert de l’Hexagone contamine son environnement aux métaux toxiques
Dans les Côtes-d’Armor, Imerys mine la démocratie locale
À Glomel, dans le sud des Côtes-d’Armor, la multinationale Imerys a patiemment étendu son influence et tenté de se construire localement une image positive, pour mieux faire accepter sa mine d’andalousite et son extension aux habitants. Mais la façade commence à craqueler sous le coup d’une forte opposition.
À Glomel, une mine d’argent pour la multinationale Imerys
Derrière sa vitrine d’entreprise familiale, Imerys Glomel fait partie d’un vaste empire financier, à la tête duquel on trouve les familles Desmarais et Frère. Bien loin de la contestation locale, les actionnaires gagnent des millions d’euros grâce à la mine d’andalousite costarmoricaine.