James Gray est le héros de ce livre aussi brillant que sympathique signé par Jordan Mintzer. Et pourtant, sa production est assez famélique, 4 films en 17 ans. Un peu à la manière de Terence Malik. Mais là aussi, la qualité est au rendez-vous.
Beaucoup penseront que c’est un cinéma classique, c’est faux. Il me semble que c est tout le contraire. […] Par leur pensée et par leur expression, les films de James Gray sont des oeuvres classiques qui réinventent notre conception du classicisme. En ce sens, ils sont absolument modernes. (Jean Douche)
Les films de Gray étant d’une qualité esthétique remarquable, il fallait donc que l’ouvrage dédié à l’homme et à sa carrière le soit tout autant. Pari réussi.
Un simple regard sur la couverture qui mêle élégamment gris et jaune suscite l’envie de feuilleter cet ouvrage. Une sorte de sucrerie littéraire.
La lecture est rendue agréable grâce à un papier de qualité et une mise en page réussie. La partie rédactionnelle est d’un très bon niveau à l’instar de la préface de Jean Douchet.
Quant aux réalisations de Gray, elles sont présentées par le biais de fiches pédagogiques. Elles déploient genèse des films, extraits de scripts et de partition, photos de tournage et divers documents de travail. Aussi complet qu’intéressant.
A noter : un coup de projecteur passionnant sur les différentes relations entretenues par les différents protagonistes et le réalisateur durant les tournages.
Un livre réussi qui s’inscrit d’emblée dans la lignée des grands entretiens consacrés au cinéma.