Monsieur le maire de Rennes, Daniel Delaveau, était aux premiers rangs, lors de l’inauguration du centre culturel bouddhique, samedi matin. Pas de marché des Lices, ni même de distribution de tracts pour lui. Il se devait d’être présent au milieu de la communauté bouddhiste rennaise pour la plus grande joie de la présidente du centre, Céline Cabioch-Lé.
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Dans une odeur d’encens et au milieu de danses vietnamiennes, les élus et autres officiels ne semblaient pas toujours à leur aise. Mais l’essentiel était ailleurs. Deuxième de ce type en France (après celui de Vincennes), le centre culturel bouddhique de Rennes est désormais ouvert sur une surface de 385 m2. Tout de rouge vêtu, il comprend un espace d’accueil du plus bel effet, de grandes salles, une cuisine et forcément des bureaux.

En parcourant l’endroit (propriété de la ville), les invités ont été surpris par la sobriété des lieux. Car, à l’exception de petites statuettes, de fleurs parsemées ici où là et d’objets de dévotion, pas de place au luxe débordant et au prosélytisme excessif. Le centre culturel, il est vrai, n’aura pas simplement vocation à être un lieu de culte. Bien plus que cela, il sera un espace d’échanges interculturels et un pôle intellectuel. « Notre volonté, confirme Céline Cabioch-Lé, est d’organiser des évènements culturels (conférences, expositions). » La directrice compte même ouvrir des permanences, donner des cours de langue et de cuisine.
Jean-Christophe Collet
Le centre culturel bouddhique regroupe l’association khmère d’Ille-et-Vilaine (culturelle), le comitébouddhique rennais (spirituel), le karma teksoun tcheuling, Rigpa, Durkpa (tous trois Tibétains), solidarité Bretagne Cambodge (socioculturelle), amis France-Laos, mam trê, dojo zen Rennes et Vietnamiens bouddhistes Rennes (culturelles).
