C’est une étude qui secoue les consciences dans le monde du poker et de ses environs ! Le Morningside Recovery Center – centre américain de désintoxication des joueurs de poker et de toxicomanes – a réalisé une enquête. Son objet : existe-t-il une convergence entre les dépendances au poker et à la drogue ? Un bilan à partir d’un échantillon de 1050 volontaires. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats de cette analyse sont étonnants…
Première question : quelle est la réaction des joueurs lorsqu’ils perdent ou gagnent ? 5,6 % des joueurs déclarent s’alcooliser toute la nuit, 2% se consoler avec la consommation de différentes drogues et 3,8% dépenser la soirée et la nuit à se perdre dans des clubs plus ou moins malfamés. Tout n’est pas sombre néanmoins, 88,6% d’entre eux déclarent ne pas être affectés pas et passer simplement à une autre activité.
Cette étude révèle pourtant un grand paradoxe. Une des caractéristiques de ce « jeu » est de requérir une grande maitrise de son mental et de ses émotions. Au regard des premières réponses, il semble déjà qu’on s’en éloigne. Mais pire, 27% des joueurs interrogés déclarent absorber alcool ou/et drogues (notamment cocaïne) tout en jouant. Étrange combinaison qui semble mettre en péril la maitrise du jeu. Et pourtant.
Toutefois, ce résultat doit être quelque peu atténué du fait que cette étude se base sur une population de joueurs soignée pour sa forte dépendance au jeu et, donc, particulièrement sensible aux phénomènes d’addiction.
Une enquête intéressante qui mériterait d’être croisée avec d’autres activités ludiques et sportives incluant d’importants gains.