LA POP ENIVRANTE DE FIASCO DANS UNE NOUVELLE LIVE SESSION

Fiasco publiait une nouvelle live session le 30 octobre dernier. Extrait d’un premier EP à venir du groupe rennais mené par Loïg Nguyen, “The Ghost” invoque le fantôme d’un amour passé au travers d’une pop chamarrée et sensible.

Fiasco est un jeune groupe rennais qui publiait le 30 octobre dernier une live session du morceau “The Ghost”. Un bel exemple de pop à la fois instrumentale et synthétique, légèrement rêveuse, indéniablement mélancolique. C’est le troisième morceau que dévoile ce groupe prometteur mené par Loïg Nguyen.

Après pas mal d’expériences comme guitariste dans des groupes ou des tournées (avec We Only Said ou Ladylike Lili par exemple), Loïg Nguyen a voulu se confronter à la composition de ses propres morceaux. Il y a quatre ans, il commence à composer sur son ordinateur, à « coucher des pistes », comme il dit, comme on couche sur le papier les vers d’un poème. Il compose les lignes de tous les instruments, écrit des textes. « J’avais des choses à raconter », confie-t-il.

Une fois les morceaux écrits, il réunit des musiciens. Une première formation de Fiasco enregistre deux morceaux en live session aux Ateliers du vent (Rennes). Ils sont publiés à l’automne 2019. À la suite d’une reformation, le groupe revient cette année avec un nouveau single qui annonce leur premier EP et en précise la couleur musicale. « J’aime les mélanges de genres et les choses qui surprennent. Dans l’idéal j’essaie toujours de trouver des arrangements qui ne sont pas attendus », précise Loïg Nguyen.

Mené par ce dernier, à la guitare et au chant, Fiasco se compose dorénavant de Federico Climovitch (Bumpkin Island) à la batterie, Hugo Ablain (Catherine Baseball) à la basse, et Jean-Anaël Aubaux au clavier. Et pour la live session de “The Ghost”, filmée au studio Disco Casino (Cesson), ils s’adjoignent les talents de deux choristes, Maëva Atuvasa et Tiphaine Lemou.

“The Ghost” est un morceau qui évoque les effets d’une rupture amoureuse. Loïg Nguyen y parle de « l’impression, après avoir passé beaucoup de temps avec une personne, fait beaucoup de choses ensemble, traîner dans beaucoup d’endroits, de revoir son fantôme au détour d’une balade en ville, d’un morceau qu’on écoute… », comme il nous l’explique.

Le morceau dégage effectivement une mélancolie palpable, une ivresse du manque dans la voix, dans ses halètements. Emprunté au classique de The Knife “Pass This On”, l’ajout au synthé d’un steeldrum sur les refrains apporte pourtant une lueur d’espoir dans l’illusion. « C’est une sonorité qui m’a plu instantanément, je ne saurais pas dire exactement pourquoi. Peut-être que c’est l’emploi à contresens de cet instrument qui m’a plu dans The Knife, ou alors la mélodie que je trouve accrocheuse », raconte Loïg Nguyen. Cette percussion des Caraïbes aux notes si chaleureuses et rêveuses permet comme un envol vers les îles de notre imaginaire, ce refuge des mauvais jours.

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Après un titre si prometteur, on attend avec impatience le premier EP de Fiasco, annoncé pour 2021. Les cinq titres qui le composeront sont en cours de mastering et Loïg Nguyen espère trouver prochainement un label pour l’éditer. Comme beaucoup de musiciens, les membres du groupe s’impatientent de pouvoir défendre ces morceaux devant un public.

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Équipe tournage session live. Crédit : Fiascø

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Jean Gueguen
J'aime ma littérature télévisée, ma musique électronique, et ma culture festive !

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