Le métier du cirque trouve ses origines bien avant le moyen âge. Regroupant jongleurs, clowns, dresseurs, acrobates, il a pourtant su évoluer très récemment, mais comporte beaucoup trop d’archaïsmes révoltants.
Révoltant, car si le cirque et les forains ont cessé de montrer des « monstres » humais, le cirque continue de pratiquer le dressage sur des animaux sauvages, à les transporter dans des conditions déplorables, à les dresser de manière violente. Voici par exemple un article sur les conditions des éléphants dans le très respecté cirque Gruss : Le Post ou encore un article de One Voice.
Mais bien loin de condamner une profession dans son ensemble, il conviendrait seulement de terminer une évolution commencée dans les années 70. Zingaro, Archaos ou même le Cirque du Soleil explorent des dimensions plus théâtrales et plus globales du spectacle du cirque. Avec des costumes plus évolués, des éclairages et des mises en scène sophistiquées, en quittant la musique de cirque traditionnelle, ils explorent de nouvelles contrées et attirent un public différent. Malheureusement, ils continuent pour certains à utiliser quelques animaux pour le dressage, en dehors des chevaux ou des chiens. Ils sont détenus dans des cages minuscules, souvent mal alimentés, ils dépriment.
Il est temps d’imposer le changement à cette profession qui n’en sortirait que grandie. Il est temps de dire stop à l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques, animaux qui sont achetés dans des conditions illégales par des intermédiaires plus que douteux. Les écoles de cirque sont suffisamment riches en disciplines pour permettre de réaliser de nouveaux spectacles novateurs et faisant rêver et rire petits et grands. Et tous les animaux qui sont actuellement dans des tournées à travers le monde mériteraient bien une retraite heureuse dans un environnement naturel, à défaut de retrouver totalement l’état sauvage, ce qui est impossible.