La pièce de théâtre « sur le concept du visage du fils de Dieu » de Roméo Castelluci sera représentée à Rennes les 10, 11 et 12 novembre prochains. Dans la veine de l’analyse déployée le 29 octobre par Jean-Christophe et intitulée Les intégristes n’ont pas de coeur avec Roméo, Monseigneur d’Ornellas, Archevêque de Rennes, développe, dans un article paru le 3 novembre sur Catholiques en Ille-et-Vilaine, une argumentation qui souligne la nécessité de prendre le temps de comprendre et de faire un pas en profondeur. En voilà l’édifiante conclusion :
Mais le dialogue entre l’Église et l’art contemporain est une voie indispensable à l’évangélisation. Ce dialogue – difficile – appelle au préalable un dialogue entre chrétiens, fascinés eux aussi par le Christ et aimant l’Église, pour essayer de mieux comprendre la place de l’art dans nos sociétés contemporaines. Que ce dialogue renforce la foi de chacun, même s’il nous remet en question. Il nous fera avancer dans notre “amitié avec le Fils de Dieu”.
Ne nous trompons donc pas de combat en luttant contre une christianophobie à laquelle on veut nous faire croire. Manifester contre Castelluci est une erreur de perspective. Nous, chrétiens, nous croyons au Christ, Fils de Dieu. Vivre selon notre foi est notre vrai combat quotidien, dans l’amour qui écoute vraiment le cri des chercheurs de Dieu, dans l’amour qui dialogue en vérité.