Les États-Unis et ses différents organes de surveillance, dont la NSA, prendront-ils enfin la mesure, après les récentes révélations (voir notre article), des conséquences dramatiques que peuvent avoir l’espionnite aiguë et une manière très particulière et, particulièrement anti-démocratique, d’interpréter l’expression « écouter la voix du peuple » ? À moins que ces différents scandales ne soient de nouveaux signaux pour la France et l’Europe de songer à renouer avec une vision géopolitique, théorique et pragmatique, d’un dialogue plus authentiquement indépendant. Un dialogue bien moins enclin à appliquer le vieux slogan de la société cinématographique française Pathé-Marconi : « la voix de son maître »…