La première Fête du sport, initiée par le président Emmanuel Macron, s’est déroulée dimanche 14 septembre 2025. Objectif : instaurer un nouveau rendez-vous festif, populaire et fédérateur. Près de 5 000 événements ont eu lieu partout en France, mobilisant sportifs, associations et grand public.
La création de la Fête du sport s’inscrit dans l’héritage direct des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, cet « invincible été » où la France a vibré au rythme de l’excellence sportive et de l’unité nationale. En lançant ce nouvel événement, Emmanuel Macron souhaite prolonger cette dynamique et « faire de la France une nation sportive ». L’ambition affichée : encourager la pratique à tout âge, promouvoir la santé par le sport, et transmettre les valeurs de cohésion, de respect et d’égalité.
Chiffres clés de la Fête du sport 2025
- 5 000 événements organisés en France métropolitaine et outre-mer
- 73 fédérations et associations sportives mobilisées
- 46 disciplines représentées à Paris, rue de Rivoli
- 6 parrains emblématiques dont Marie-José Pérec et Florent Manaudou
- Des centaines de milliers de participants sur tout le territoire

A Paris, la rue de Rivoli, de la Concorde à l’Hôtel de Ville, s’est muée en véritable boulevard des sports sur 2,5 km, exactement un an après la grande parade des champions des JO 2024. L’inauguration a eu lieu à midi, en présence des six parrains de l’événement : la lanceuse de poids Gloria Agblemagnon, le skieur Arthur Bauchet, le footballeur Désiré Doué, le nageur Florent Manaudou, la cycliste Marie Patouillet et la triple championne olympique Marie-José Pérec.
Tout au long de la journée, 46 fédérations sportives ont animé la capitale. Athlétisme, boxe, handball, boccia, basket fauteuil : la rue s’est transformée en un terrain de jeu géant, accessible à tous et gratuit.
Une fête appelée à devenir un pilier de la politique sportive française
La Fête du sport 2025 dépasse le simple cadre d’un rassemblement festif : elle s’inscrit dans une vision stratégique à long terme. En s’appuyant sur l’héritage des Jeux de Paris 2024, le gouvernement entend :
- Renforcer la santé publique par l’activité physique, en luttant contre la sédentarité, l’obésité et les maladies chroniques.
- Favoriser la cohésion sociale en multipliant les moments de convivialité, d’égalité et de mixité autour du sport.
- Préparer les grands rendez-vous à venir, en particulier les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises, dont l’organisation bénéficiera de cette mobilisation nationale.
- Développer le sport scolaire et universitaire, afin de créer une « nation sportive » dès le plus jeune âge et d’encourager les pratiques pour toutes et tous.
Cette première édition a donc valeur de test grandeur nature : si la mobilisation se confirme dans les prochaines années, la Fête du sport pourrait s’imposer comme un rendez-vous institutionnalisé au même titre que la Fête de la musique.
Au-delà des démonstrations spectaculaires et des exploits sportifs, cette première Fête du sport a surtout célébré une certaine idée du vivre-ensemble à la française. Elle a rappelé que le sport n’est pas seulement affaire de performance ou de compétition, mais aussi de lien social, de santé, d’égalité et de citoyenneté. Dans les rues de Paris comme dans les communes les plus modestes, l’élan collectif de ce 14 septembre a montré que chacun pouvait trouver sa place, quel que soit son âge, son niveau ou son horizon.
Si la Fête de la musique est devenue, depuis 1982, un symbole universel de partage artistique, la Fête du sport pourrait à son tour incarner la vitalité, la diversité et la fraternité du pays par le mouvement et le jeu collectif. En s’appuyant sur l’héritage des Jeux de Paris 2024 et en regardant déjà vers les Jeux d’hiver 2030, la France affirme une conviction : le sport n’est pas un luxe, mais un bien commun, au service de toutes et tous.
