A Noyal et Cesson-sévigné, des Piranhas pêchés dans la Vilaine !

On ne mettra jamais assez en garde sur le danger de relâcher des poissons d’aquarium dans la nature. Il faut croire que cela ne suffit pas, car des Piranhas ont été pêchés dans la Vilaine, dans les pourtours de l’agglomération Rennaise.

C’est à Noyal sur Vilaine que les premiers indices de la présence du terrible carnassier ont été repérés. Un pêcheur du club local a commencé par pêcher des sandres parsemés de morsures. Il crut d’abord à des attaques de brochets bien qu’il n’en ait jamais vu. Mais après avoir trouvé un brochet mordu de part en part et d’autres espèces, il alerta l’Union des Pêcheurs de Rennes pour savoir s’il était le seul à avoir repéré un tel phénomène.

Le premier indice de leur présence
Premier indice de leur présence

Après des contacts auprès des différents membres et clubs de la région, d’autres cas furent repérés sur Brecé et même près du Carré Sévigné. Mais aucun piranha ne fut pêché avant plusieurs mois d’observation. Le département donna finalement son accord, devant la recrudescence de cas de poissons déchiquetés, flottants ou échoués sur les berges, pour des tentatives de captures dans les zones de l’est de Rennes. Après des mois de tentatives, le premier spécimen a été capturé il y a une semaine, près du golf de Cesson-Sévigné.

L’Ichtyologiste de l’INRA Rennes dépêché sur place a vite identifié le poisson comme un Pygocentrus nattereri tolodeabrili, l’espèce la plus courante de Piranhas et dont le danger est conséquent pour l’homme. L’AAPPMA de Rennes et son président ont répondu présents pour mobiliser ses adhérents pour la capture des poissons dans le périmètre concerné. Conseillés par les spécialistes de l’INRA et de l’université de Rennes, avec le renfort de brigades de gendarmerie, ils vont traquer le dangereux carnassier dans toute l’agglomération rennaise, sachant qu’une femelle peut pondre 6000 œufs.

Le premier spécimen capturé
Le premier spécimen capturé

Le danger reste limité pour l’homme, la baignade étant interdite dans les zones concernées, surtout par le froid actuel. Et le poisson a pour l’habitude de s’agripper au dos de la victime avant de la mordre aux autres endroits du corps. Unidivers Mag suivra attentivement le développement de ce regrettable poisson… d’avril.

Article précédentL’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May, les îles Hébrides sur fond de noir
Article suivantFestival Entrez dans l’Arène, Crock mort et Purges
Didier Acker
didier.ackermann {@] unidivers .fr

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici