Rennes. Le Grand Soufflet invite à un voyage musical du 2 au 12 octobre 2024

Le Mange Bal Grand soufflet
Le Mange Bal

Le Grand Soufflet revient en Ille-et-Vilaine, particulièrement au parc du Thabor à Rennes du 2 au 12 octobre 2024. Dans cette 29e édition, l’association du même nom propose un itinéraire musical de 10 jours pour partir à la découverte du monde et de la pluralité de ses sonorités. Aperçu d’une programmation qui s’installe dans 46 communes.

Depuis trois ans, le travail visuel de l’illustratrice et musicienne Cécile Aurégan accompagne les éditions du festival de musique rennais Le Grand Soufflet. Cette année encore, la couleur, la vie et le mouvement imagent avec cohérence la programmation. « La diversité culturelle est précieuse. Sa préservation est essentielle dans un monde globalisé, en proie au repli identitaire », découvre-t-on sur le communique de presse. C’est en invitant 40 artistes venus de contrées différentes, mais aux valeurs identiques, que le festival souhaite incarner l’idée de valorisation et de patrimoine commun. Entre tradition et modernité, la musique de chaque groupe/artiste se fait l’expression de la diversité de notre monde, avec douceur, entrain et originalité.

le grand soufflet rennes

En ouverture du festival, Sangam, « l’endroit où les rivières se rejoignent », crée un pont entre la Bretagne et l’Orient comme une invitation à l’exploration musicale. Créé en 2023, le jeune groupe traverse les frontières et tisse des liens entre les cultures indiennes, orientales et bretonnes au rythme du oud de Florian Baron, du violon de Pierre Droual, de l’accordéon de Timothée Le Net et de la batterie d’Hugo Pottin. Allant chercher aussi des rythmiques du côté du jazz, le quatuor porte la voix profonde de la chanteuse Parveen Khan dans des compositions traditionnelles revisitées (du 2 au 6 octobre dans plusieurs salles).

La découverte de l’Orient se fera également en compagnie d’Acid Arab, qu’il n’est plus utile de présenter pour les adeptes de musiques électroniques. Tout est dans le nom, le trio est pionnier dans l’alliance des musiques électroniques, particulièrement l’acid house, et de la musique orientale. Le collectif quitte le hall du parc des expositions qu’il a cotoyé en 2019 aux Transmusicales pour faire résonner son son entraînant, pointilleusement travaillé avec les années, au parc du Thabor le 4 octobre à 20h30.

En parlant de chaleur. Un détour par l’Amérique du Sud nous révèle le soleil du Brésil en compagnie de Saíra. « Du forrò au coco, de la valse à la ciranda, Saíra puise son inspiration dans le répertoire forrò des années 70 et les musiques à danser originaires du Nordeste du Brésil. » Au répertoire traditionnel, le groupe ajoute des arrangements originaux et modernes afin de composer de nouveaux airs à danser. Au son de l’accordéon, du cavaquinho et des percussions se joue une musique dans un esprit bal populaire (11 octobre à Orgères et 12 octobre au Rheu).

Sur le chemin de la diversité, le duo An Eagle in your Min – composé de Sophia Achhibat à l’harmonium indien et la voix et Raoul Canivet à la guitare, aux percussions et synthés -, propose une halte dans un folk psychédélique d’un genre nouveau. Incarnée par la voix envoûtante de la chanteuse, tantôt éraillée, tantôt spectrale, leur musique transporte dans un univers lointain habité par un son hypnotique nourri autant par les musiques électroniques et le rock psychédélique que les chants sacrés et le blues (11 octobre, 20h à Bourgbarré, et 12 octobre, 21h à Fougères).

L’accordéoniste Titouan Gautier invite quant à lui à voyager dans les traditions musicales de Haute-Bretagne, au son particulier du handpan. Les sonorités douces et méditatives résonneront (du 2 au 6 octobre, dans différents lieux).

La musique, c’est aussi l’expression universelle d’un engagement, comme le montre Djely Tapa, originaire du Mali, et la flûtiste et percussionniste cubaine La Dame Blanche. La première côtoie transe, groove et sonorités afrofuturistes afin de porter l’héritage africain (11 octobre à Pont-Péan et 12 octobre à Rennes) tandis que dans la puissance afro-latine et les touches hip hop de la seconde se lit un message sur le refus de la violence, l’affirmation de soi, la liberté sexuelle et la résilience (3 octobre au parc du Thabor de Rennes à 14h30 (scolaires) et 20h).

Retrouvez l’ensemble de la programmation sur le site internet du Grand Soufflet

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