Sans oui, c’est interdit. Une campagne de communication sur le consentement sexuel

campagne consentement

Les chiffres de l’enquête de l’Observatoire de la vie étudiante montrent qu’au cours de l’année universitaire 2019-2020, 4 % des étudiantes et étudiants déclarent avoir été victimes de violences sexistes et sexuelles, ce qui représente plus de 140 000 personnes. Dans le cadre du Plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche, le ministère lance une campagne nationale de communication sur le consentement.

Malgré des actions renforcées et une amorce de prise de conscience collective, les universités et les grandes écoles sont encore trop souvent sous le feu des projecteurs pour des faits de VSS. C’est pourquoi il est apparu nécessaire d’intensifier les efforts déjà engagés, à travers le lancement d’un Plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche 2021-2025. Composé de 21 mesures, ce plan pluriannuel mobilise une enveloppe budgétaire inédite de 7 millions d’euros et vise à franchir une nouvelle étape dans la prévention et la prise en charge des situations de VSS. Parmi les actions phares de ce plan figure le lancement d’une campagne nationale de communication sur la notion de consentement.

Pourquoi une culture du consentement sur les campus ?

Construire une culture commune du consentement dans l’enseignement supérieur, c’est :

  • permettre un climat de respect et d’entente entre tous les membres de la communauté ;
  • faire en sorte que chacune et chacun étudie et travaille dans les meilleures conditions ;
  • prévenir et endiguer les situations de violences sexistes et sexuelles sur son campus ;
  • réduire les conséquences des violences sur les parcours de vie des victimes (santé, changement d’orientation, etc.) ;
  • prolonger cette culture du consentement dans sa future vie professionnelle et personnelle.
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Comment créer une culture du consentement ?

Quelques conseils de l’association Sexe & Consentement.

Créer une culture du consentement, cela passe par :

  • demander de manière explicite et chercher un oui enthousiaste ;
  • prendre l’habitude de poser des questions simples : “Est-ce tu veux ? Est-ce que je peux ? Qu’est-ce qui te plaît ? Qu’est-ce que tu veux qu’on expérimente ensemble ?” ;
  • écouter l’autre, respecter ses envies et ses propres limites ;
  • accepter le non.

L’agression sexuelle se définit comme tout contact sexuel forcé et est passible de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article 222-27 du Code pénal).

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