L’immense succès de librairie du livre pour enfants de Ségolène Royal « Petit ours blanc » n’a pas été étranger à sa nomination comme ambassadrice des Pôles par Emmanuel Macron. L’ancienne ministre de l’Ecologie a mis tout son coeur à défendre les intérêts de la France dans ces régions inhospitalières si éloignées des salons du Quai d’Orsay.
On se souvient de l’intervention remarquée de Madame Royal en faveur du manchot empereur lors de la conférence internationale qui s’est tenue en Terre Adélie l’hiver dernier. De même, sa présence sur le terrain dans la zone de reproduction de l’ours polaire a fait la Une dans la presse d’Helsinki. C’est dire si l’annonce de son licenciement de ce poste prestigieux nous a surpris.
Que faut-il en penser ? Il faut reconnaître que les propos critiques récents de l’ambassadrice sur l’action gouvernementale concernant la survie de l’ours brun dans sa retraite pyrénéenne ont dû en agacer plus d’un dans les hautes sphères de l’exécutif. Entre devoir de réserve et liberté de ton, Madame l’Ambassadrice a choisi. On ne congèle pas comme ça Ségolène Royal. Le réchauffement politique est passé par là. L’échéance de 2022, c’est demain.