Une synagogue dans un bus à travers Rennes ? C’est l’idée de l’association Partager la lumière pour Hanouka. Cette année, la communauté juive célèbre Hanouka, la « fête des lumières », du dimanche 28 novembre au lundi 6 décembre. Mets, prières et voeux spéciaux rappellent le « miracle de la fiole d’huile » qui vit la victoire du peuple juif face à la domination du roi de Syrie, Antiochus IV Epiphane (IIe siècle av. J-C.)
Hanoucca (en hébreu : חג החנוכה Hag HaHanoukka, « Fête de l’Édification » ou « de l’Encénie ») est une fête juive d’institution rabbinique, commémorant la réinauguration de l’autel des offrandes dans le Second Temple de Jérusalem, lors de son retour au culte judaïque, après trois ans d’interruption et de fermeture par le roi Antiochus IV Épiphane des Séleucides.
Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l’assimilation hellénistique.
Selon la tradition rabbinique, au cours de cette consécration, se produisit le miracle de la fiole d’huile, permettant aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d’huile à peine suffisante pour une journée. C’est pourquoi Hanoucca est aussi appelée la « Fête des Lumières ».
Elle est célébrée à partir du 25 kislev (qui correspond, selon les années, aux mois de novembre ou décembre dans le calendrier grégorien) et dure huit jours, jusqu’au 2 ou 3 tevet (en fonction de la longueur de kislev, mois de 29 ou 30 jours).
Les pratiques et coutumes qui s’y rattachent sont liées au miracle de la fiole d’huile, en particulier l’allumage du chandelier à neuf branches de Hanoucca pendant les huit jours de la fête et la consommation de friandises à base d’huile d’olive (latkes, soufganiyot…). On y joue aussi avec des toupies à quatre faces.