Le numéro 5 de The Drawer revue de dessin vient de paraître. Consacré au dessin, ce semestriel, né en 2011, réunit une trentaine d’artistes et plus largement des créateurs – chorégraphes, architectes, chanteurs ou musiciens – autour d’une thématique. Clin d’œil à des œuvres cultes, Les temps modernes, la métamorphose, Vertigo, Funny Games et Les choses, les titres de chacun des numéros renvoient les contributeurs à leur perception de la mémoire et de l’imaginaire collectifs. Huit questions à la directrice artistique de cette élégante revue “artisanale et 100 % faite main”, Sophie Toulouse.
(A noter que la parution nationale de ce n°5 aura lieu à la librairie le Chercheur d’art à Rennes, rue Hoche, le jeudi 31 à 18h30, en présence de Sophie Toulouse et de l’artiste Briac Leprêtre)
U.D. – Quelles sont l’origine et la signification de The Drawer ?
Sophie Toulouse – Une envie de montrer du dessin, sous toutes ses formes. Et puis de découvrir, d’être inspiré. Et pour moi qui dessinait, une envie de passer la main…
La revue s’adresse à tous les gens qui s’intéressent au dessin, aux images. Plus spécialement aux artistes eux-mêmes, aux collectionneurs, aux graphistes, directeurs artistiques, aux gens de la mode.
En quoi the Drawer est-elle une revue singulière ?
Elle donne une (presque) entière liberté aux artistes. Elle est composée (presque) uniquement de dessin.
Qu’est-ce qu’un bon dessin ?
Tel est pris qui croyait prendre !… Un bon dessin en tant qu’éditrice alors : c’est un dessin qui surprend, ébloui, questionne, amuse…
Ce qui vous amuse dans le dessin ?
Sa diversité.
Ses ressemblances.
Ce qui vous importe : le récit ou la chute ?
Ce que l’on raconte après la chute.
Etes-vous monomaniaque ?
Absolument.
The Drawer, revue de dessin, n°5, Les choses, 17 octobre 2013, 17 x 24 cm, 160 pages, 19€
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Parution du n°5 de The Drawer revue de dessin artisanale et élégante