Versailles, le palais retrouvé du Roi-Soleil. Une exploration inédite du Château de Versailles à l’occasion de l’exposition « Versailles architectures rêvées, 1660-1815« .
S’appuyant sur les dernières avancées technologiques et scientifiques, ce documentaire explore le passé architectural du château pour ressusciter le Versailles disparu de Louis XIV. Redessiné au gré des aménagements successifs, le palais tel que l’a voulu Louis XIV a quasiment disparu. Le documentaire de Marc Jampolsky révèle l’incroyable travail des historiens et des chercheurs décidés à reconstituer le Versailles d’origine dans toute sa beauté, notamment grâce à la 3D.
Instrument de domination : en suivant dans leurs recherches les meilleurs spécialistes, Marc Jampolsky (Mont-Saint-Michel – Le labyrinthe de l’archange) propose une exploration inédite de Versailles tel que l’a conçu Louis XIV. Matérialisations symboliques de son pouvoir absolu et de ses rêves, le fabuleux bosquet du labyrinthe, agencé par André Le Nôtre autour des fables de Charles Perrault, la grotte artificielle de Téthys, animée par la féerie des jets d’eau, les luxueux appartements des courtisans ou encore la galerie Mignard, le musée privé de Sa Majesté, reprennent ainsi vie sous nos yeux fascinés.
Entrelaçant témoignages d’experts, séquences de fiction et reconstitutions en 3D, ce documentaire plonge dans le passé architectural du château et éclaire les visées politiques qui ont préludé aux différentes étapes de sa construction.
Le château de Versailles – Merveilles royales
Redessiné au gré des aménagements successifs, le palais tel que l’a voulu Louis XIV a quasiment disparu. Le documentaire de Marc Jampolsky révèle l’incroyable travail des
historiens et des chercheurs décidés à reconstituer le Versailles d’origine dans toute sa
beauté, notamment grâce à la 3D. Gros plan sur trois splendeurs.
La grotte de Téthys
Le travail de reconstitution des chercheurs permet de comprendre l’émerveillement que procurait cette grotte artificielle, édifiée en 1666 et baptisée en l’honneur de la déesse de la mer. À l’intérieur des murs tapissés de coquillages, de nacres et de perles, le roi peut, d’un signe, faire jaillir l’eau des fontaines. Le divertissement s’admire autant qu’il s’écoute. Aux ruissellements s’ajoute le chant des oiseaux distillé par un orgue hydraulique. Chef d’orchestre de cette féérie, Louis XIV cherche à éblouir ses invités qui ne manquent pas de faire le rapprochement entre le roi et le dieu sculpté dans la niche abritant Apollon servi par les nymphes. Cette représentation symbolique n’échappe pas à Jean de La Fontaine qui écrira :
Quand le Soleil est las, et qu’il a fait sa tâche, il descend chez Téthys, et prend quelque relâche : c’est ainsi que Louis s’en va se délasser, d’un soin que tous les jours il faut recommencer.
L’appartement des bains
On en parlait à l’époque comme l’une des sept merveilles du château. L’appartement des bains se composait de cinq pièces, construites au rez-de-chaussée du palais, entièrement ornées de bronze doré et de marbre. Des vestiges de ce faste subsistent, notamment deux paires de volets aux sculptures travaillées, une des colonnes de marbre du vestibule et la spectaculaire baignoire de trois mètres de diamètre. Le roi aimait s’y détendre en compagnie de la marquise de Montespan, sa favorite pendant quinze ans. Cet endroit luxueux se ternit toutefois rapidement. En 1684, Louis XIV se sépare de sa maîtresse. Sommée de quitter son appartement à l’étage du roi, elle se voit loger dans celui des bains, dépouillé de son décor de marbre.
La galerie Mignard
Alors que la pieuse Madame de Maintenon règne désormais sur le cœur du roi, l’ancien appartement de la Marquise de Montespan devient en 1685, « la petite galerie du roi », appelée ensuite galerie Mignard en référence au peintre qui en a peint le plafond. Dans cet espace, l’un des plus privés du palais, Louis XIV expose ses plus beaux tableaux, près de cent œuvres sélectionnées parmi les deux mille de la galerie royale, avec, en bonne place, La Joconde, issue des collections de François Ier. En mêlant des peintures de prestiges et d’autres plus personnelles, le souverain dévoile ses goûts mais affiche aussi sa générosité de mécène. Reconstitué aujourd’hui en images de synthèse, cet espace
avait progressivement disparu au cours du XVIIIe siècle.
Dimanche 2 juin 2019 17h35 (en replay jusqu’au 8 juin 2019) : Le mobilier de Versailles. Du Roi-Soleil à la Révolution.
DOCUMENTAIRE DE FABRICE HOURLIER (FRANCE, 2014, 52MN)
COPRODUCTION : ARTE FRANCE, A PRIME GROUP – (RD DU 15/2/2015)
Si Versailles nous était conté… à travers son mobilier. Ce documentaire fait revivre des pièces uniques qui racontent d’étonnantes histoires. Il dévoile notamment le faste du mobilier d’argent du Roi-Soleil et son extraordinaire commode en écailles de tortue et entrelacs de laiton, une horloge astronomique, véritable miracle de sciences, ainsi que le meuble alors le plus emblématique de l’artisanat français, conçu pour Louis XV : « le bureau du roi ».
18h30 (en replay jusqu’au 8 juin 2019). Soirée baroque italienne à Versailles « Stravaganza d’amore ».
CONCERT (FRANCE, 2019, 43MN) – DIRECTION MUSICALE : RAPHAËL PICHON
AVEC : LEA DESANDRE, EVA ZAÏCIK, LUCILE RICHARDOT, PERRINE DEVILLERS, EMILIANO GONZALEZ TORO, ZACHARY WILDER, NICOLAS BROOYMANS, LE CHŒUR ET L’ORCHESTRE PYGMALION.
RÉALISATION : FRANÇOIS-RENÉ MARTIN
COPRODUCTION : ARTE FRANCE, CAMERA LUCIDA PRODUCTIONS, PYGMALION, CHÂTEAU DE VERSAILLES SPECTACLES
Sous les ors de la galerie des Glaces, Raphaël Pichon dirige un somptueux programme qui remonte aux sources de l’opéra italien.
Samedi 1er juin 2019 à 20h50 et en replay jusqu’au 5 juillet 2019 sur arte.tv. Visionnage en ligne disponible sur artemagazine.fr.
Versailles, le palais retrouvé du Roi-Soleil
DOCUMENTAIRE DE MARC JAMPOLSKY
COPRODUCTION : ARTE FRANCE, GEDEON PROGRAMMES, CNRS IMAGES (FRANCE, 2018, 1H30MN)
L’exposition Versailles Architectures rêvées, 1660 – 1815 se tient du 4 mai au 4 août 2019 au Château de Versailles.