François Sureau, avocat, colonel de la Légion étrangère et membre de l’Académie française, échange avec Nicolas Roberti autour de son dernier livre S’en aller, lequel constitue un foisonnant testament littéraire et spirituel. Un très beau texte qui s’adresse à un public friand d’anecdotes littéraires et plus encore…
S’en aller, c’est savoir partir, mais d’où, comment et où part-on ?
C’est à une grande promenade littéraire que vous convie François Sureau, à travers les auteurs et figures littéraires qui ont accompagné son existence, de son enfance jusqu’à son entrée dans l’immortalité dans ce monde, autrement dit sa réception à l’Académie française en 2022, voire un peu plus loin encore, jusqu’au monastère où se prépare l’entrée dans l’autre monde.
Cette promenade littéraire (et aussi politique) ‑ qui nous dit D’OÙ vient François Sureau et COMMENT il s’est façonné — me semble une préparation, à la seconde partie de S’en Aller, qui présente un autre regard : celui de François Sureau sur sa propre vie et sur sa destination : et qui est de l’ordre d’un témoignage spirituel.
Nourri par une volonté de fer et une profonde liberté d’esprit, liberté d’être, de vivre, d’explorer la terre, le monde et soi-même, Entre point de départ vers l’ailleurs et retour vers sa propre fin, S’en aller n’est-il pas avant tout un testament, un testament littéraire, politique aussi, mais avant tout spirituel ?
C’est ce que nous allons voir avec son auteur.
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