CORONAVIRUS. PAS DE CONFINEMENT DES DROITS DES FEMMES !

Coronavirus – Covid-19. Pas de confinement pour les droits des femmes !

Le confinement peut exacerber les violences sexistes et sexuelles ou conjugales. Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, la lutte contre les violences faites aux femmes doit demeurer un axe prioritaire de l’action de l’État et de l’ensemble des collectivités, services et associations impliqués en ce domaine.

Michèle Kirry, préfète de la région Bretagne, préfète d’Ille-et-Vilaine, Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes, et Christine Le Crom, procureure de la République de Saint-Malo, appellent à la mobilisation et à la vigilance de tous.

En 2019, l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre les violences conjugales en Ille-et-Vilaine s’est fortement mobilisé dans le cadre d’une réflexion approfondie inscrite dans le « Grenelle » national. Les travaux des quatre groupes de travail, qui ont été restitués le 19 novembre 2019, ont servi de base à la rédaction d’un « schéma directeur départemental de lutte contre les violences faites aux femmes d’Ille-et- Vilaine », outil de pilotage et d’accompagnement d’une stratégie territoriale partagée qui sera signé dans les prochaines semaines.

L’actuelle nécessité de confinement, imposée par la protection sanitaire de la population, ne doit pas être un obstacle à la lutte contre ces violences physiques ou psychologiques. Afin de prévenir l’isolement des femmes confinées et de leur permettre de disposer des moyens pour dénoncer leurs agresseurs, le dispositif d’information et d’accompagnement des victimes de violences a été renforcé et adapté à ces circonstances exceptionnelles :

  • en cas d’urgence, l’appel au 17 « Police secours » est opérationnel en permanence et déclenchera l’intervention de la police ou de la gendarmerie
    .
  • les commissariats de police et brigades de gendarmerie demeurent ouverts à l’accueil des victimes. Le trajet pour s’y rendre, au plus près de son domicile, est un motif légitime de déplacement dérogatoire (cocher la case « motif familial impérieux » sur l’attestation de déplacement dérogatoire)
    .
  • un accueil numérique est également assuré via les plateformes de signalement en ligne des violences sexuelles et sexistes : https://arretonslesviolences.gouv.fr/
    .
  • le 3919 répond du lundi au samedi (9h-19h)
    .
  • les associations spécialisées poursuivent leur travail d’écoute et d’accompagnement de proximité :
    – CIDFF35 : courriel cidf35.secretariat@orange.fr | téléphone : 06 84 59 78 75 du lundi au vendredi de 9h à 12h | site internet : illeetvilaine.cidff.info | facebook cidff
    – AIS 35 :
    > Pour le ressort du tribunal judiciaire de Rennes : téléphone : 02 23 50 06 37 ou 06 51 29 98 56 | courriel : sas.rennes@ais35.fr
    > Pour le ressort du tribunal judiciaire de Saint-Malo : téléphone : 02 99 56 02 35 ou 07 68 46 94 85 | courriel sas.saint-malo@ais35.fr
    – France Victimes /SOS Victimes 35 : téléphone : 02 99 35 06 07 tous les jours de la semaine de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 (un message peut être laissé sur le répondeur en dehors de ces horaires) | courriel : sos-victimes-35@wanadoo.fr
    – ASFAD : téléphone : 02 99 54 44 88
    – Planning Familial : téléphone : 02 99 31 54 22 / numéro vert national IVG : 0800 08 11 11
  • les avocats
    – du barreau de Rennes : téléphone : 02 99 31 16 62
    La permanence victimes est disponible de 10h à 20h 7 jours sur 7 : 06 27 47 81 47 / 06 27 47 81 37
    – du barreau de Saint Malo/Dinan : téléphone : 02 99 40 97 04 | courriel : gestion@bdsmd.eu

Un nouveau dispositif de proximité : les « Porteurs de paroles »

En complément des outils déjà disponibles, un dispositif innovant, inscrit dans les mesures du schéma directeur départemental, est lancé ce jour : les « Porteurs de paroles ».

Il s’agit, pour le primo-confident (proche, voisin, professionnel…), de pouvoir aider concrètement une victime, en transmettant, avec son accord, quelques informations sur la situation à des professionnels spécialisés en capacité d’aller vers cette victime pour confidentiellement l’écouter, l’accompagner, la conseiller ou lui proposer un rendez-vous pour une plainte, en fonction du choix et des besoins de celle-ci.

Le bordereau (en annexe) permettant cette transmission est disponible sur le site www.ille-et-vilaine.gouv.fr

Il est à renseigner et à adresser (préférentiellement par mail) au parquet de Rennes ou de Saint-Malo qui assureront l’orientation vers l’interlocuteur choisi par la victime (association spécialisée, avocat ou service de police et de gendarmerie).

En cette période particulière, qui ne doit pas voir les droits des femmes être fragilisés, plus que jamais la mobilisation de l’ensemble du corps social au soutien des victimes est nécessaire.

Ce dispositif permettra de faciliter le recueil de leurs paroles en permettant aux acteurs spécialisés de se mobiliser et d’aller vers elles.

Ne laissons aucune victime seule.

 

  DISPOSITIF DES « PORTEURS DE PAROLES »

Ne laisser aucune victime de violences conjugales seule

Porter sa parole =  Aider concrètement la victime

en la mettant en relation avec des professionnels spécialisés

RESPECTER SA VOLONTEE

 

Afin d’apporter un soutien et un accompagnement à des femmes (majeures ou mineures) victimes de violences conjugales (vivant en couple en étant mariées, en concubinage, pacsées ou séparées du mis en cause), il est apparu nécessaire de pouvoir mieux identifier les victimes en transmettant, avec son accord, quelques informations à des professionnels spécialisés qui vont pouvoir se rapprocher d’elle suivant la modalité de son choix et l’aider.

 

A adresser à :

 

scanné par mail à l’adresse : pr.tgi-rennes@justice;fr  ou pr.tgi-st-malo@justice.fr en mettant en titre « Porteur de parole »

 

 

« Le porteur » : Nom :                                        Prénom :

 

informe qu’il/elle a reçu(e) les dires de :

 

« La victime » : Nom :                                              Prénom :

Adresse postale :

Mail :

Portable :

 

Qui me dit être ou avoir été victime de :

 

❑  violences physiques

❑  violences psychologiques

❑  violences sexuelles

❑  Menaces / Harcèlement

❑  être inquiète pour sa sécurité

❑  être inquiète pour ses enfants (nombre :             âges(s) :                                   )

 

De la part de :

 

 « Le mis en cause »  Nom :                                              Prénom :

Adresse :

Portable :

 

Elle est d’accord pour être contactée confidentiellement par un service spécialisé dans l’aide aux victimes et les violences conjugales :

 

❑ pour en parler, faire le point et recevoir un soutien par une association spécialisée

❑ pour être contactée par un service de police ou de gendarmerie pour prendre un rdv

❑ pour bénéficier des conseils d’un avocat

 

Elle souhaite être contactée :

❑  Sur son portable par un appel

Éventuellement préciser les jours et horaires :

❑  Sur son portable par un texto

❑  Sur le portable d’une personne de confiance :

❑  Par courrier à son adresse

❑  Par courrier à une autre adresse :

 

violences conjugales

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