Comme son titre l’indique, Drôle d’encyclopédie est un ouvrage qui classifie un sujet selon différents critères. Ici, les animaux. Oui, mais si l’objet littéraire est bien défini, Adrienne Barman lui adjoint un prédicat… drolatique. Et c’est ce prédicat qui faire toute la saveur de l’ensemble.
Attention : le contenu est très sérieux ! De fait, les noms et les couleurs collent bien à la réalité. Et si la forme est un peu plus exotique, c’est tant mieux. Venons-en à la méthode retenue, elle est agréablement curieuse. Les animaux sont classés par… les disparus, les architectes, les bruyants, les géants, les rapides, les nerveux, les menacés, les légendaires…
Le travail réalisé par Adrienne Barman est gigantesque. Tant en matière de recherche que de rendu pictural. L’auteure a dessiné tous les animaux dans leurs milieux naturels ou dans un univers que n’aurait pas renié le plus doué des naturalistes.
Une note d’humour est toujours présente comme pour souligner la délicatesse, voire la beauté fragile, de l’être animal. Ces étrangetés ont pour nom merveilleux et étrange : diable de Tasmanie, faisan de Colchide, crapaud calamite…
216 pages qui vont faire le bonheur aussi bien des petits et des grands.
Drôle d’encyclopédie Adrienne Barman, Albums, A partir de 5 ans, 216 pages, 25€
Présentation par l’éditeurLes blanc neige, les chasseurs, les disparus, les bruyants, les géants, les nerveux, les menacés… Voilà une façon bien personnelle de classer les animaux. Recherche scientifique, travail titanesque de mise en couleur, telle est l’œuvre d’Adrienne qui s’est penchée pendant presque 3 ans sur les 216 pages de son encyclopédie. Patchworks de teintes ou dégradés, elle met en scène – à sa sauce et toujours avec humour – les animaux les plus divers : du léopard affalé sur une branche à l’hippopotame souriant au fond de l’eau en passant par le hibou inquiet dans la nuit profonde ou encore le couple de cygnes éperdus d’amour. Un magnifique ouvrage qui fait penser aux encyclopédies d’antan, en beaucoup plus amusant…