Voilà Mon cher enfant de Mohamed Ben Attia. Tunisie, 1 h 44. Le nouveau film du réalisateur du film à succès Hedi (2016) est projeté en avant-première mondiale à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes le 6 mai 2018, salle Debussy. Dans ces « notes d’un festivalier », Antoine Glémain propose aux lecteurs d’Unidivers de rendre compte de ses premières impressions sur diverses sélections du festival de Cannes 2018.
Riadh s’apprête à prendre sa retraite de cariste au port de Tunis. Avec Nazli, il forme un couple uni autour de Sami, leur fils unique qui s’apprête à passer le bac. Les migraines répétées de Sami inquiètent ses parents. Au moment où Riadh pense que son fils va mieux, celui-ci disparaît brusquement.
Mohamed Ben Attia s’est fait connaître en 2016 par un premier film, Hedi, qui avait le mérite de déjouer beaucoup de clichés sur le monde arabo-musulman en proposant des personnages, masculins et féminins, tout à fait non conformistes. Mon cher enfant témoigne des mêmes qualités, notamment dans son traitement des figures secondaires, mais à un degré sans doute un peu moindre. Le personnage du fils, Sami, reste d’une opacité déconcertante.
titre international : Dear Son
titre original : Weldi
pays : Tunisie, Belgique, France
vente à l’ étranger : Luxbox
année : 2018
genre : fiction
réalisation : Mohamed Ben Attia
scénario : Mohamed Ben Attia
acteurs : Mouna Mejri, Imen Cherif, Mohamed Dhrif, Zakaria Ben Ayyed
directeur de la photo : Frédéric Noirhomme
montage : Nadia Ben Rachid
costumes : Olfa Attouchi
producteur : Dora Bouchoucha Fourati
coproducteur : Nadim Cheikhrouha, Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne, Olivier Père
producteur associé : Philippe Logie
producteur exécutif : Lina Chaabane Menzli, Cigdem Mater, Delphine Tomson
production : Les Films du Fleuve, Tanit Films, Nomadis Images (TN)
distributeurs : Bac Films
Riadh is about to retire from his job as a forklift operator at the port of Tunis. The life he shares with his wife Nazli revolves around their only son, Sami, who is preparing for his high-school exams. The boy’s repeated migraine attacks are a cause of much worry to his parents. But when he finally seems to be getting better, Sami suddenly disappears…
This is what Mohamed Ben Attia portrays in his second feature, Dear Son, set to world-premiere in the 50th Directors’ Fortnight during the 71st Cannes Film Festival. The Tunisian filmmaker is back after his successful first feature, Hedi [+], which took home the awards for Best First Feature and Best Actor in the Competition of the 2016 Berlinale Film Festival. Dear Son was produced by Tunisia’s Nomadis Images, Belgium’s Les Films du Fleuve and France’s Tanit Films, and is being sold internationally by Luxbox.