
Un film qui inspire des sentiments mêlés. Le propos spirituel parvient à une formulation assez charismatique. Le jeu remarquable de Katia Miran y contribue pour beaucoup. Malheureusement, la mise en scène manque d’épaisseur, tout comme la partie narrative. La plus grande faiblesse : réduire le propos à une contradiction (d’un classicisme sans grandeur) entre les deux instances interrogatives que sont l’Église et l’État plombe cette Bernadette.
En matière de réflexion spirituelle et religieuse, on trouve vraiment mieux – moins insipide et, surtout, bien plus vivant. On pense notamment aux deux films que Jean Delannoy a consacré à la sainte, Bernadette et La passion de Bernadette.
Réalisé par Jean Sagols avec Katia Miran, Michel Aumont, Francis Huster, 30 novembre 2011, 1h 49min
