Les trois vies d’Antoine Anacharsis par Alexandre Cousseau

C’est dans une véritable aventure tonitruante que nous entraine Alex Cousseau en nous contant l’histoire de la vie du jeune Taan. Tout débute en 1831 lorsque Novaaaa, sur le point de donner la vie, est embarquée sur un bateau comme esclave. Lors de sa réclusion, elle va confier à sa progéniture le secret de sa famille. Ce secret que se transmettent les femmes de la famille depuis 4 générations. Un étrange médaillon qui, parait-il, contient le secret d’un trésor caché.

Et c’est ce trésor que le lecteur est invité à trouver à travers cette lecture. Une quête qui va le mener à traverser les continents. De l’ile Nosy Boraha au large de Madacasgar jusqu’aux frontières de New-York, c’est une passionnante épopée qui va tenir le lecteur en haleine. Une épopée d’autant plus riche qu’elle se déroule sur plusieurs vies puisque notre Taan en aura plusieurs, comme le titre l’indique. Une belle mécanique combine réalité et fiction ; quant au trésor, il se trouve dans la vie…

Au-delà d’un conte,  Les trois vies d’Antoine Anacharsis interroge intelligemment le sens de la destinée, de l’histoire et du libre arbitre.

Dans la lignée des romans d’aventures du XIXe siècle, Les trois vies d’Antoine Anacharsis convoque habilement exotisme, mystère, douceur, joie, folie et tant d’autres choses.

 Les trois vies d’Antoine Anacharsis, Alexandre Cousseau, Rouergue, DoAdo, septembre 2012,  332 p.  15,70€

  Alex Cousseau est né à Brest. Il vit toujours dans le Finistère. Après des études d’art plastique et de cinéma, il fait divers métiers manuels et occupe différents postes d’enseignant. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture : ses albums sont parus à l’École des loisirs, Mémo, Sarbacane et tous ses romans (une quinzaine) sont publiés au Rouergue, dont Je suis le chapeau (2009) et Ma première nuit à la belle étoile (2010). Il est aussi l’auteur d’un album au Rouergue. Alba blabla et moi (2011).

Il s’appelle Taan. Ou Antoine. Ou Anacharsis. Peu importe. Son histoire commence en 1831, sur une petite île nommée Nosy Boraha, dans les mers du Sud. Il est né avec un mystérieux médaillon autour du cou, contenant le plan du trésor de son ancêtre, le fameux pirate Olivier Levasseur, dit La Buse. À la poursuite de ce trésor, il a fait plusieurs tours du monde, il a vécu des aventures extraordinaires, il a rencontré des personnages étonnants. Il a été esclave dans une plantation, voleur à New York, baleinier au Cap Horn. Il a vécu, il est mort et il est né trois fois. Et aujourd’hui ce sont ses trois vies qu’il nous raconte, pour nous prouver que les trésors existent…

 

Article précédentUne scène dans l’ombre, la bande dessinée d’auteur à Rennes, lumières et zones d’ombre
Article suivantBlocus et Embargo > Introduction à un outil diplomatique périmé

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici