Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.
Bien que mis en garde par le père d’Unidivers, Nicolas Roberti, quant à l’inutilité de certaines expériences littéraires, mon caractère entêté m’a tout de même poussé dans les bras de… Levy. Dans le genre populaire, si ma récente expérience avec Stephen King (voir l’article) avait été une agréable surprise, ledit Marc (au demeurant sympathique en tant qu’homme) ne m’aura guère emmené dans des sphères inoubliables. Si c’était à refaire, je ne l’aurais pas lu…
Une écriture réaliste, des dialogues plutôt justes et une certaine cohérence animent ses histoires. Mais outre des erreurs de structure qui grèvent le déroulé diégétique, l’absence de relief est consternant. Au final, Levy ne démontre qu’une chose (qu’Unidivers craint de voir devenir réalité) : le style est de nos jours devenu accessoire.
Ses fans le suivront encore et encore tandis que les autres le trouveront toujours d’une grave inconsistance.
A chacun de se ranger dans l’un ou l’autre camp.
Moi, j’ai décidé de filer dans celui de la littérature.
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Marc Levy Si c’était à refaire : Je ne lirais pas cette daube