Le renouvellement du label Métropole d’Art et d’Histoire vient consacrer la construction progressive d’une identité commune partagée par les 43 communes de la métropole. La signature de la convention a eu lieu ce jour aux Champs libres.
“De l’héritage architectural de Georges Maillols et de Louis Arretche, aux œuvres d’art contemporain le long du tracé de la ligne b du métro, en passant par les magnifiques paysages de la vallée de la Vilaine, la richesse de notre patrimoine se découvre au fil des rues et des chemins qui traversent la métropole. Notre territoire possède une identité singulière caractérisée par le modèle de la ville archipel qui a permis de préserver les espaces naturels et agricoles entre les différentes communes.” a notamment commenté Nathalie Appéré, présidente de Rennes Métropole, avant de souligner combien le processus de civilisation s’opérait par la conjugaison des apports et non un conservatisme frileux.
L’écriture de la ville de Rennes (métropole) semble en effet avoir passé un cap. Après le modernisme de la seconde moitié du XXe siècle qui n’est pas allé à Rennes sans destruction d’éléments historiques remarquables puis une période de flottement au début des années 2000, l’heure est depuis un bon lustre au ternaire préservation-transformation-écologisation du patrimoine. C’est ce que nous ont expliqué ce matin Delphine Galloy, directrice adjointe de la direction de la Culture, et Tristan Lahais, vice-président métropolitain à la culture et à la jeunesse, mais aussi Marc Hervé dans un entretien qu’il a accordé à Unidivers en octobre 2022.