Viol d’une adolescente sur un vol Swiss : un jugement en sursis scandaleux !

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Le 19 août 2025, le tribunal de district de Bülach (Zurich) a condamné un homme d’affaires indien de 44 ans pour avoir agressé sexuellement une adolescente de 15 ans en plein vol entre Mumbai et Zurich. Les faits sont accablants : attouchements, pénétration digitale et contrainte sexuelle, sur une mineure endormie et sidérée. La peine ? 18 mois de prison avec sursis, deux ans de probation, une expulsion de Suisse pour cinq ans et une interdiction à vie de travailler avec des mineurs. Un verdict qui soulève une indignation profonde tant il semble dérisoire face à la gravité de l’acte.

Un crime dans les airs, une victime figée par la sidération

En mars 2025, à bord du vol Swiss LX 155, reliant Mumbai à Zurich, une adolescente de 15 ans voyage seule. Son voisin de siège engage la conversation, attend qu’elle s’endorme… puis passe à l’acte : main sur la cuisse, pénétration digitale, contrainte de lui toucher le sexe. La jeune fille, sidérée, reste immobile, incapable de se défendre. Ce n’est qu’après plusieurs minutes qu’elle alerte un membre de l’équipage. L’homme est arrêté à Zurich. Devant les juges, il admet :

« Mon envie a eu raison de moi. »

La nouvelle loi suisse mise à l’épreuve

Le procès a été jugé selon la nouvelle loi suisse sur les délits sexuels (2023) qui repose sur le principe « Non signifie non ».
Cette loi reconnaît que l’absence de résistance – notamment due à la sidération – ne peut être interprétée comme un consentement. Pourtant, malgré ce cadre plus protecteur, le tribunal n’a prononcé qu’une peine avec sursis, sans incarcération effective.

Sanctions prononcées

  • 18 mois de prison avec sursis (période probatoire de 2 ans).
  • Expulsion de Suisse pour 5 ans, appliquée immédiatement après le procès.
  • Interdiction à vie d’exercer une activité en lien avec des mineurs.

Le tribunal a qualifié cette sanction de « peine appropriée ».

Réactions : incompréhension et colère

Les associations suisses de défense des victimes dénoncent un jugement « indécent », alors que l’adolescente devra vivre toute sa vie avec les séquelles d’un viol. Sur les réseaux sociaux, de nombreux messages fustigent la disproportion entre les faits – le viol d’une mineure – et la sanction. La compagnie Swiss a confirmé que l’équipage avait appliqué le protocole et collaboré avec la police, sans commentaire sur la décision judiciaire.

Comparaison européenne : le contraste saisissant

Le cas de Bülach prend une autre dimension quand on le compare aux peines prononcées ailleurs en Europe :

  • France (2024) : 10 ans de réclusion pour le viol d’une adolescente de 14 ans dans un train Lyon–Paris.
  • Royaume-Uni (2023) : 12 ans de prison ferme pour l’agression sexuelle d’une mineure dans un bus à Londres.
  • Allemagne (2022) : 8 ans et 6 mois de prison pour le viol d’une adolescente de 15 ans à Munich.
  • Espagne (2023) : 9 à 13 ans de prison ferme après la réforme du « solo sí es sí », pour des viols de mineures.

Les séquelles invisibles mais durables

Selon l’Institut national de santé publique du Québec, les violences sexuelles subies durant l’adolescence provoquent anxiété, dépression, perte de confiance et parfois pensées suicidaires. La victime de 15 ans, sidérée puis agressée à 10 000 mètres d’altitude, portera ce fardeau toute sa vie. Pendant ce temps, son agresseur a déjà quitté la Suisse, libre. Et vous vous demandez encore pourquoi tant de femmes ont peur des hommes et de leur justice ? C’est ignoble.