Rennes : 300 à 400 personnes simulent la mort de la culture devant les Champs libres

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​Le 20 mars 2025, environ 300 personnes se sont rassemblées devant Les Champs Libres à Rennes pour une action symbolique qui v iise à dénoncer les menaces pesant sur la culture. Les participants se sont allongés sur le sol, simulant ainsi la « mort » de la culture, afin d’alerter au sujet des difficultés rencontrées par le secteur culturel, notamment les réductions de financements publics et la précarité des artistes.​

Les Champs Libres, inaugurés en 2006, sont un établissement culturel majeur de Rennes Métropole, regroupant la Bibliothèque, le Musée de Bretagne et l’Espace des sciences. Ce lieu se veut une « place publique de la culture et des savoirs au cœur de la cité ». Depuis 2020, le parcours permanent du Musée de Bretagne ainsi que l’abonnement à la bibliothèque sont gratuits, reflétant une volonté d’accessibilité accrue à la culture.​

Malgré ces initiatives locales, les professionnels du secteur culturel expriment des inquiétudes devant les défis actuels telles que la baisse des subventions et la précarisation des métiers artistiques. La mobilisation devant Les Champs Libres s’inscrit dans une série d’actions menées à travers la France pour sensibiliser le public et les pouvoirs publics à la nécessité de soutenir la culture, essentielle à la vitalité démocratique et au lien social.​

Les manifestants appellent à une prise de conscience collective et à des mesures concrètes pour garantir la pérennité des structures culturelles et la reconnaissance du travail des artistes et des acteurs culturels. Ils soulignent que, sans un soutien adéquat, c’est toute une partie de l’identité et de la richesse intellectuelle de la société qui est en danger.​

NDLR : Le magazine associatif Unidivers qui, malgré des demandes répétées depuis 14 ans, n’a jamais réussi à obtenir la moindre aide de la part de la Drac Bretagne et du ministère de la Culture constate, en effet, un fléchage des aides et subventions publiques vers certains acteurs au détriment d’autres. Cet inéquitable fléchage mené par l’administration du ministère de la Culture, quel que soit le/la ministre à sa tête, entraine, de facto, une érosion du pluralisme médiatique-politique et de l’expression de la diversité culturelle en France ; autrement dit, il sape lentement mais sûrement les fondements de la République française et l’esprit du Programme du Conseil national de la Résistance. A qui profite le crime ?