L’église Saint-Pierre du Verger (Ille-et-Vilaine) va être restaurée ! Avant Noël, la commune du Verger a appris avec joie que l’édifice allait recevoir une aide de 189000€ grâce au Loto du patrimoine de la mission Bern.
Historique
L’église Saint-Pierre du Verger fut construite après 1582. Ancienne trève de Talensac, elle devient paroisse en 1630.
Le 1er décembre 1605, l’évêque de Saint-Malo fit une ordonnance enjoignant au seigneur du Verger de donner de la terre fertile pour l’entretien du prêtre établi déjà au Verger. Cependant l’église n’était pas terminée. Le clocher porche porte la date de 1619 et cette même date se retrouve sur une poutre dans l’église associée à une inscription. La sacristie sera construite contre le chevet en 1702 et le bras sud en 1709.
L’ église Saint-Pierre du Verger fut construite après 1582. Ancienne trève de Talensac, elle devient paroisse en 1630.
Le 1er décembre 1605, l’évêque de Saint-Malo ordonne au seigneur du Verger de donner de la terre fertile pour l’entretien du prêtre établi déjà au Verger. Cependant l’église n’était pas terminée. Le clocher porche porte la date de 1619 et cette même date se retrouve sur une poutre dans l’église associée à une inscription.
L’origine de la création de l’église débuta en même temps que la création de la paroisse du Verger. Une première église avait vraisemblablement existé au lieu-dit Le Pâtis, à l’emplacement de l’actuelle croix de chemin.
Le 12 août 1582, des habitants du hameau du Breil demandent à l’évêque de Saint-Malo, François Thomé, de leur accorder la possibilité de construire une église, autonome par rapport à celle de Talensac. Le seigneur de Bonnais, concéda le droit de bâtir la nouvelle église dont le bras nord du transept accueillerait la chapelle seigneuriale privative. La construction s’entendit jusqu’au début du XVIIe siècle. Le seigneur de Monterfil participa aussi à la construction à travers le soutien qu’il apporta pour la création de la tour-clocher en 1619. Malgré cette reconstruction, l’église demeura jusqu’à la Révolution une très c’est-à-dire succursale relevant de l’église paroissiale de Talensac.
Pour faire suite aux dégâts provoqués par la foudre sur le clocher au XVIIIe siècle, des travaux de restauration s’accompagnent de nouveaux aménagements intérieurs avec la construction d’une nouvelle chaire à prêcher et la réfection des boiseries. Au XIXe siècle,l’intérieur fut redécoré, de nouveaux autels furent achetés provenant des églises de Coulon et de Montfort. L’ancien maître-autel fut transféré dans l’église de Mordelles avant la construction de l’église néo-gothique actuelle inaugurée en 1861. Enfin, au XIXe siècle une sacristie fut accolée au mur du chevet.
Description
Eglise de plan en croix latine à un vaisseau ; lambris de couvrement ; clocher porche, chevet plat ; sacristie accolée contre le chevet.
L’église paroissiale Saint-Pierre est organisée selon un plan en croix latine. Elle comporte une nef unique accompagnée d’un transept.
Elle est précédée sur la façade ouest d’un clocher-porche de plan carré surmonté d’une flèche à retrait en ardoise. Le premier retrait de cette flèche est percé sur ses quatre côtés d’abat-sons en bois. La porte principale en plein-cintre est surmontée d’un petit auvent en ardoise. La tour est percée d’une petite baie et ornée d’un cadran d’horloge de la fin du 19e siècle sur la face sud.
Les faces sud et nord de la nef sont percées de deux fenêtres en plein-cintre, l’une avec un encadrement en poudingue, l’autre en tuffeau avec un tore. La face sud est aussi percée d’une petite porte en plein-cintre dite porte des morts.
Les bras du transept sont ornés, sur les pignons, d’une grande baie en plein-cintre encadrée de blocs de poudingue. Une petite porte fut percée dans le mur ouest du bras au 19e siècle. Cette dernière comporte des jambages en brique surmontés d’un linteau de bois.
La nef et le transept sont surmontés d’un toit à deux pans équipé d’un égout retroussé. Les corbelets sont profilés en doucine.
L’ensemble des fenêtres est pourvu de grilles de ferronnerie. De même, une croix en ferronnerie est planté au sommet du pignon du chœur.
Enfin, une sacristie fut accolée au mur du chœur au 19e siècle. Cette sacristie comporte une porte à imposte située sur la face sud. Elle est recouverte d’une toiture à croupe dont la base repose sur une ligne de corbelets profilés en quart-de-rond.
Photos : Inventaire général, ADAGP