En 2010 paraissait l’album Emerald d’Alan Stivell, célébration énergique et originale de la parution 40 ans plus tôt de Reflets, premier album professionnel du barde-pop breton. En février 2012, c’était la commémoration de son premier concert à l’Olympia (février 1972). Un événement pour lui, évidemment, mais également pour la Bretagne culturelle. Un quasi-acte de naissance de la rencontre, depuis lors si riche de créations, des musiques modernes et de leurs aïeules traditionnelles.
Jeudi 13 septembre 2012 verra donc, enfin, le retour sur une scène rennaise de l’aède breton. Entouré de plusieurs musiciens présents sur Emerald, Alan Stivell pourra à nouveau démontrer que ses inlassables recherches autour des possibilités électriques de ses harpes et cornemuses ne sont pas de vaines et stériles pratiques ethnographiques de laboratoires, mais bien des ouvertures toujours plus vibrantes à une richissime « uni-diversité » des cultures musicales celtiques.
Promesse d’une fête des vibrations de l’universel qui entrelacent les harmoniques émanations de la terre bretonne. Promesse d’une soirée émeraude… sachant que les langues celtiques, nées des forêts et des mers, n’ont qu’un mot (glaz en Breton) pour dire le vert et le bleu. L’émeraude des forêts et des océans… Couleurs et musiques sont des vibrations harmoniques qui réunissent. Nul doute que les compositions transceltique du barde électrique Alan Stivell y réussiront jeudi…