Brèves de comptoir désigne des phrases réellement entendues dans des bistrots. Quand autour d’un bon verre, un avis amusant, court et percutant, devient adage philosophique… En la matière, il faut souligner Le grand café des brèves de comptoir, un recueil de Jean-Marie Gourio. L’auteur recense plus de 9.000 brèves inédites. Hilarant…
- Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche.
- Noël en décembre, Pâques aux Rabanes.
- À la Saint-Valentin, nique dès le matin.
- Selon les derniers sondages, 47 % des statistiques sont fausses.
- Le café, ça me fait dormir quand j’en prends pas.
- Le seul truc bien avec l’Europe, c’est l’EuroMillion.
- Le travail, c’est une maladie, d’ailleurs y’a même une médecine pour ça.
- On a beaucoup moins de voisins dans une ville que dans un village.
- Le cinéma est devenu parlant, la radio finira en images.
- Le ping-pong, c’est comme le tennis sauf qu’au tennis, les mecs ils sont debout sur la table.
- Pour que l’alcool fasse du bien aux femmes, il faut que ce soient les hommes qui le boivent.
- La mode des cocktails avant les repas a été lancée par un cuisinier qui avait brûlé le rôti.
- Je boirai du lait quand les vaches mangeront du raisin.
- Le jour où Microsoft vendra quelque chose qui ne se plante pas, ce sera un clou !
- Les filles ! Les princes existent… au rayon Biscuit.
- Ce n’est pas possible ! Pour être aussi con, t’as appris ?
- La sardine, c’est un petit poisson sans tête qui vit dans l’huile.
- Je n’ai jamais assisté à des courses de spermatozoïdes, mais j’ai donné beaucoup de départs !
- Les hommes c’est comme la neige, on ne sait jamais combien de centimètres on n’aura ni combien de temps ça tiendra.
- Je suis resté amoureux de la même femme durant 49 ans. Si mon épouse le savait, elle me tuerait.
- T’es pas responsable de la tête que tu as, mais t’es responsable de la gueule que tu fais.
- L’amour… il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. À partir de quoi, il m’apparaît urgent de me taire.
- Tu es belle comme une sirène… mi-femme, mi-thon.
- Les femmes qui refusent la fellation, on les appellera désormais les non d’une-pipe.
- Vous connaissez l’histoire du mouton qui court jusqu’a perdre la laine ?
- C’est quand on a vu ta tête que l’on a inventé la cagoule !
- Pourquoi dire « Ferme la porte, il fait froid dehors ? ». Quand la porte est fermée, il fait toujours aussi froid dehors !
- L’orgueilleux est tout près de l’ingrat : il boit facilement dans le même verre.
- La météo est une science qui permet de connaître le temps qu’il aurait dû faire.
- Il vaut mieux prendre ses désirs pour des réalités que de prendre son slip pour une tasse à café.
- Le pire con, c’est le vieux con, on ne peut rien contre l’expérience.
- Le mariage est comme un mirage dans le désert : palais, cocotiers, chameau… Mais soudain tout disparaît et il ne reste que le chameau.
- Il m’est arrivé une mésaventure de contraception orale. J’ai demandé à une fille de coucher avec moi et elle a dit non.
- Si tu galères et que tes résultats sont minces, souvient toi du grand chêne qui avant n’était qu’un gland… comme toi !
- Le string est le symbole de la démocratie, il sépare la gauche de la droite, soutient les masses, arrondit les bords et attire le peuple.
- La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, il est logique que beaucoup de gens paraissent brillants jusqu’à ce qu’ils ouvrent leur gueule.
- Mon mari m’a tellement trompé que je ne suis pas sûr d’être la mère de mes enfants.
Jean-Marie Gourio, Le grand café des brèves de comptoir, Robert Laffont (17 octobre 2013), 925 pages, 23€
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Brèves de comptoir : citations éméchées