NÎMES THIS IS NOT A LOVE SONG, FIEVRE INDIE ROCK !

Du 9 au 11 juin 2017, c’est le retour à Nîmes sur le site de Paloma du festival This is not a love song. Un véritable vivier de la scène indé rock toujours à la pointe quand il s’agit de mettre en lumière les musiques amplifiées les plus réjouissantes du moment. 3 jours / 5 scènes / + de 50 groupes.

This is not a love song

L’affiche du festival This is not a love song (le TINALS pour les intimes) 2017 ne fera pas mentir cette réputation. La très active salle Paloma de Nîmes (membre du réseau SMAC) va encore vibrer cette année sous les coups de boutoir musicaux de nombreux artistes exaltants. Retrouvez le programme jour par jour :
Depuis sa création, le TINALS repose sur deux piliers. L’association Come on people (créée en avril 2012 dans le but de programmer des artistes indés) et la salle Paloma (ouverte en septembre 2012). Cette collaboration fructueuse est née d’une volonté commune : « promouvoir une programmation hétéroclite avec des artistes confirmés tout en laissant une grande place aux nouveaux talents de la scène actuelle ». Dit comme ça, bien sûr, cela parait commun. N’est-ce pas le désir de tout festival ? Au départ, certainement. Avouons que certains parviennent à pérenniser ce bel élan, et d’autres moins. Le TINALS s’y tient. Et, cette année encore, quelles que soient les conditions météo, il fera chaud du côté de Nîmes et de Paloma.

Et ce dès le vendredi soir avec le prometteur retour des locaux de l’étape, Le Clan Edison. L’excellent trio au blues rock lourd et élimé avait marqué la scène rock nîmoise et au-delà, avant de laisser place aux projets solos de ses membres (Harold Martinez et Humming Bird). Reformé, avec un nouveau bassiste en 2016, le TINALS offre deux soirées, le vendredi et le samedi, au Clan pour bien célébrer son retour. Mais, attention, il sera possible de s’envoler bien, bien plus loin ce soir-là.

TINALS
Shugo Tokumaru

À ne pas manquer, ce même soir, Shugo Tokumaru. Multi-instrumentiste de talent, venu du pays du soleil levant, ce compositeur subtil (dont la grâce naturelle fait songer à un Sufjan Stevens mâtiné de Pascal Comelade) a étoffé son offre et se produit aujourd’hui entouré de musiciens (dont le batteur de Deerhoof). Le fuseau horaire de Andy Shauf est tout autre (celui des albums solo de Syd Barett, peut-être). Cosmique, solaire, mais alors d’une autre galaxie. À moins, que ce ne soit celui du secret cœur vibrant de notre planète ? L’homme vient du Canada. Pourtant, ses compositions folks et psychés épurées convoquent bien d’autres cieux, à inventer les yeux fermés. Et, puisque l’actualité climatique, que nous évoquions, semble donner raison au courant de l’American nightmare, comment ne pas se réjouir de découvrir sur scène le scary rap ciselé de Danny Brown ? Le temps sera mordant et explosif, n’en doutons pas !

TINALS
Andy Shauf

Il le sera également avec, le samedi soir, Thee Oh Sees, Laura Sauvage ou Norma. Mais, la morsure aura, également, un arrière-goût de nostalgie avec la présence de groupes cultes des années 80 et 90 du précédent siècle. Echo and the Bunnymen et Primal Scream seront, en effet, de la partie. Dommage pour le pendant pop américain que la venue de Grandaddy ait été annulée. Pour se consoler, et se réchauffer, un peu, les festivaliers pourront, heureusement découvrir la prestation punk du XXIe siècle des Britanniques de HMLTD ! HMLTD, un collectif à la hargne et à l’énergie folle dont le véritable nom Happy Metal Ltd sonne comme un hommage, un brin ironique, au Public Image Limited (groupe post Sex Pistols de Johnny Rotten-Lydon, auteur de la chanson culte This is not a love song).

TINALS
Happy Metal Ltd

Le dimanche, le pendant de HMLTD, ne pourra être que les prolifiques et énervés américains de Death Grips (trash-rap noisy punk). Nul doute qu’en terme d’énergie ils se tireront la bourre avec les implacables héritiers du courant sludge metal que sont Baroness. Lesquels se réjouiront certainement de jouer peu de temps après leurs vénérables aînés de Turbonegro. Ce dimanche soir, à Nîmes, la bonne nostalgie pop viendra quant à elle avec le retour des Écossais de Teenage Fanclub. Les précurseurs et tenanciers écossais du courant shoegaze, pourraient bien s’affirmer en « parrains » et faire chavirer des oreilles et des cœurs qui n’étaient pas encore de ce monde à l’époque de leur splendeur… À moins qu’ils ne soient battus sur la brèche par la sauvagerie étincelante du duo post-punk britannique Slaves ?

Death Grips
Death Grips

Quel savoureux mélange ! Le festival se nomme This is not a love song ! Mais, ironique comme l’est la chanson dont il tire son nom, il démontre année après année, par une programmation aussi transgénérationnelle que transgenre, que la musique est avant tout, humaine, si humaine, une question d’amour !

Le festival This is not a love song, TINALS, édition 2017 organisé par La Paloma (SMAC) et l’association Come on people, se tient à Nîmes du 9 au 11 juin 2017

https://youtu.be/LWz0JC7afNQ
https://youtu.be/v50LoackQM0
https://youtu.be/Orlbo9WkZ2E
https://youtu.be/PN0RPWII7gY
https://youtu.be/1BqaMCOojI8
https://youtu.be/LVyGxlgeAjc
https://youtu.be/DnYO7iQfQDQ
https://youtu.be/FDOLKSp2AWU

This is not a love song
 
 

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