Dans un communiqué surprise publié ce matin à 7h04, le gouvernement français dirigé par François Bayrou a annoncé un plan sans précédent : la Bretagne sera progressivement rendue à l’océan Atlantique à partir de 2030 afin de « réconcilier les identités régionales et la montée des eaux ».
« Ce n’est pas une punition, c’est une libération », a assuré le ministre de la Transition territoriale, Gérald Lepage, au micro de France Inter. « Les Bretons réclament leur indépendance depuis des décennies. Nous leur offrons bien plus : un retour à l’état insulaire. Et surtout, un avenir aquatique durable. »
Le projet, baptisé « BZH2030 : Breizh Vers l’Horizon », repose sur une technologie de pointe développée en partenariat avec les Pays-Bas, les Émirats arabes unis et Elon Musk : le désensablement contrôlé, une technique qui consiste à creuser sous les terres bretonnes pour accélérer leur submersion douce.
La réaction du terrain
En Bretagne, les réactions sont partagées, mais globalement positives.
Les Bretons indépendantistes – soit 5% selon l’INSEE, 51% selon le Conseil Régional – ont annoncé une grande nuit maritime festive samedi prochain à l’Aber Vrac’h avec autodafé des passeports français et impression de passeports brezhoneg à l’encre de chouchen.
À Rennes, des étudiants en sociologie organisent la tenue d’un colloque intitulé : « Bretagne liquide, identité fluide ? ». (La date n’est pas encore fixée, le calendrier 2025/2026 des blocages de l’Université Rennes 2 étant en cours de finalisation)
À Brest, certains se réjouissent : « On l’a toujours dit qu’on était un îlot culturel, maintenant c’est géographique, c’est tout ! »
Le maire de Vannes, quant à lui, a déposé une demande pour déplacer d’ici à 2032 la mairie sur un catamaran. Saint-Malo prévoit de devenir un « Singapour armoricain », et Lorient envisage de signer un accord de jumelage avec l’Atlantide.
Macron répond depuis sa péniche présidentielle
Emmanuel Macron, depuis la péniche présidentielle « Jaurès I », a tenu à rassurer la population : « Nous adapterons les services publics : les écoles seront flottantes, les gendarmes en paddle, et l’ensemble des démarches administratives sera dématérialisé… dans tous les sens du terme. »
La réforme prévoit aussi la création d’un Ministère de l’Archipellisation, confié à Jean Castex, chargé de superviser la transition des autres régions susceptibles de suivre (les Landes, la Camargue et éventuellement Neuilly-sur-Seine).
A ce propos, l’association finistérienne « Je suis peut-être pas celte, mais je parle breton et je t’mrd ! », qui regroupe 243 personnes, a déjà annoncé qu’elle milite pour une partition de l’île armoricaine en deux afin de se séparer de l’association brétilienne « Ici on parle gallo, les bretonnants tchao ! » qui regroupe 123 000 locuteurs.
Réactions internationales
Le Royaume-Uni a immédiatement proposé la création d’un pont maritime qui relierait la future île de nouvelle Bretagne à Plymouth, déclenchant l’ire de l’Écosse, qui considère que « c’est encore un coup de Londres pour coloniser l’Armorique comme l’avaient déjà fait les clans bretons au VIe siècle » et « détourner l’attention de leur whisky frelaté ».
De son côté, Vladimir Poutine a salué « le courage tectonique de la France », tandis que Joe Biden, visiblement confus, a déclaré : « Je suis content pour les… les Croates, non ? Les Bretons. Oui. Beurre salé forever. » Trump a, quant à lui, proposé d’en faire une zone détaxée pour tous les ressortissants américains (y compris, bien sûr, canadiens et groenlandais si annexion, voire également les Bretons eux-mêmes s’ils consentent à être rattachés à l’Etat de Floride).
Mise à jour à 9h30 : Des milliers de touristes se précipitent à Quimper dans l’espoir d’y acheter des parcelles de littoral avant la montée des eaux. Le bar-tabac « Chez Gisèle » a été temporairement rebaptisé « Le Duty Free des futurs naufragés ».
Mise à jour de 2090 : c’est vraiment arrivé !…
La Bretagne, imaginée par le cartographe indépendant Perrin Remonté, avec le scénario d’une montée des eaux de 70 mètres. Le géographe a imaginé de nouveaux lieux : site de plongée du Mont-Saint-Michel, la baie de Rennes, une barrière de corail, etc.