Jeu de société, Korsar, Un beau butin en perspective…

Parmi les jeux de société figurent les classiques « jeux de cartes ». Les noms de Tarot, Bridge ou Belote résonnent aux oreilles de tous. Ces jeux de plis sont devenus si connus que leur seul nom est susceptible de déchaîner les passions. Alors, lorsque Reiner Knizia – l’auteur de jeux le plus prolifique des 30 dernières années – décide de créer son propre jeu de plis, Korsar, les joueurs avertis se disent qu’il mérite leur attention. Un beau butin en perspective…

Avant de vous expliquer de quoi il en retourne, sachez que ce créateur n’en est pas à son coup d’essai. Korsar a été édité pour la première fois par la société Amigo en 1992. Reiner Knizia fait partie de ces auteurs qui ont contribué à faire du milieu du jeu de société ce qu’il est aujourd’hui. Auteur de jeux à succès, il a travaillé avec la majeure partie des différents éditeurs de jeux de société. Il a obtenu le prestigieux prix du Spiel des Jahres en 2008 avec Keltis. Docteur en mathématique, ces jeux reposent en général sur des principes simples et bougrement malins ; Korsar ne fait pas exception à la règle.

Korsar

Korsar vous invite à devenir un corsaire. Votre mission : défendre les galions chargés de trésors de votre camp tout en essayant de vous emparer de ceux de vos adversaires. Jouable de 2 à 8 joueurs (mais intéressant à partir de 3), le but de Korsar est simple : être le plus riche des joueurs lorsque la partie s’arrête !

Pour amasser votre butin, deux options se présentent à vous : envoyer des bateaux chargés d’or sillonner la mer (jouer une carte Galion) ou envoyer par le fond ceux de vos adversaires afin de vous emparer de leur précieuse cargaison (jouer une carte Pirates). Au début de la partie, chaque joueur a plusieurs cartes en mains.

Lorsqu’un joueur décide d’attaquer un Galion adverse, il ne peut l’attaquer ce Galion qu’à travers une couleur qui n’a pas déjà été utilisée par un autre joueur pour attaquer ce même Galion. Ce qui complique la tâche. En plus, une fois la carte jouée, il devra attendre un tour entier pour s’emparer de l’or (histoire que ses voisins puissent s’y essayer eux aussi, les vilains !).

KorsarC’est sur ce dernier point que Korsar démontre toute sa richesse. Avez-vous suffisamment de cartes pirates pour effectuer un assaut soutenu sur le meilleur galion de la table ? Où vous contenterez-vous de feinter pour obliger vos adversaires à se débarrasser de leurs meilleures cartes ? Mieux ! Profiterez-vous de la diversion offerte par un Galion adverse à 8 points pour jouer votre propre Galion à 4 points ?… En espérant que personne ne l’attaque !

Autant dire que ce ne sont pas les tactiques qui manquent dans cette petite perle ludique. Rapide, impliquant et facile d’accès, Korsar réunit toutes les qualités pour s’agiter les neurones tout en passant un moment convivial. Ajoutez à cela la présence de cartes Amiral permettant de renverser totalement le cours d’un combat ainsi que celle d’un mode de jeu par équipe à 6 ou 8 joueurs et vous comprendrez qu’il est difficile de trouver une raison pour ne pas jeter son œil au moins une fois sur Korsar. Allez moussaillons, je vous laisse, j’ai de l’or à enterrer !

 

Korsar de Reiner Knizia, illustré par Pierre Louis Puaud, édité par Asyncron. Games. Nombre de joueurs : 2 à 8 joueurs. Durée de partie : 20 à 30 minutes. Public : tout public, familial, dès 10 ans. Ce jeu est disponible à l’achat à Rennes à Terres de jeu et en accès libre à L’heure du jeu.

Korsar

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