Jusqu’au 5 mars, Adalberto Mecarelli installe ses œuvres lumineuses au Musée des Beaux-Arts, aux côtés des peintures de La Tour, de Rubens et de notre ami Heemskerck. Par un matin pluvieux, l’artiste est à découvrir au plus vite…
Mais où sont passées les œuvres de Yan Pei-Ming ?
En admirant les petites statuettes chinois de notre collectionneur, j’ai pensé immédiatement aux deux œuvres de Yann Pei-Ming (talentueux artiste contemporain), exposées depuis quelques années à l’étage du Musée des Beaux-arts de Rennes. Mais pas de chance, elles n’y étaient plus, plus du tout. Picasso, Sérusier et Gauguin étaient bien là… Geneviève Asse, toujours là. Mais notre artiste chinois, disparu et envolé vers d’autres cieux. Pfuit…. Les deux oeuvres sont sans doute prêtées à un autre musée. Il aurait été toutefois de bon goût de prévenir les amis visiteurs.
Pour ma part, ce fut l’occasion d’arpenter le cabinet de curiosités du parlementaire breton Christophe Paul de Robien, ouvert depuis quelques années. Étonnamment, je n’y avais pas encore mis les pieds… Quelle erreur !
L’endroit fourmille de petites statuettes chinoises, de fétiches péruviens, de viole de gambe, d’estampes…cachés derrière des vitrines d’antan. On est ici chez un collectionneur du XIXe siècle, un noble breton au bon goût…
Bien mises en valeur, ses collections ont intéressé tous les musées du monde et depuis peu les Rennais. A découvrir absolument derrière un judas…des petites statuettes qui feraient tourner bourrique nos vieilles rombières et nos saintes nitouches aux cols Claudine.
Tout bonnement, elles représentent des hommes et des femmes nus qui goûtent aux plaisirs de la chair dans des positions pour le moins scabreuses. Notre « nobliau breton » était visiblement inspiré par ces délicates choses de la vie…