Louisette est dame pipi dans les toilettes publiques d’une gare. Un jour, elle fait une découverte étonnante : sur le sol du WC n°3, elle trouve une petite culotte en dentelle noire. À qui appartient cette adorable petite culotte ? A-t-elle été oubliée, perdue ou abandonnée ? Louisette va mener l’enquête…
Même les Dames Pipi des toilettes de gare ont des sentiments, et des principes. C’est pourquoi Louisette aimerait bien retrouver la propriétaire (ou bien le propriétaire !) de cette jolie petite culotte en dentelle noire trouvée déchirée dans le toilette numéro 3. Que peut bien être l’histoire de cette culotte ? Et pourquoi est-elle déchirée alors qu’elle semble neuve ? Louisette se perd en conjectures tout en discutant avec Monsieur Henri, un vieil habitué des lieux, qui vient autant pour se soulager que pour lui faire un brin de conversation.
Fort heureusement, parfois, les culottes sont elles aussi douées de vie et ont la chance de pouvoir ressentir et parler. Nous apprenons donc la vie de cette fameuse culotte qui intrigue tant notre bonne Louisette, mais surtout, la vie de sa propriétaire et ce qu’il lui est arrivé pour que sa petite culotte se retrouve au fond d’une chiotte de gare…
La petite culotte, autant qu’intriguer Louisette, la fait aussi rêver… s’évader de son quotidien qu’elle dit aimer, alors qu’elle n’est certainement pas bien drôle à l’image d’une plutôt difficile. Un voyage en quelque sorte, tout ça grâce à un petit bout de tissu raffiné…
Un ravissant petit livre, plein d’humour délicat et décalé, qui offre au lecteur deux personnalités bien campées : la culotte est romantique et rêveuse, sensuelle bien évidemment, tandis que la dame pipi est tout à fait pragmatique, dans le bon sens et l’efficacité. Un joli moment de détente, et des dames pipi que nous regarderons désormais d’un tout autre œil !
Une petite culotte de Valérie Mazeau, 64 pages, 4 €, en vente directement sur le site de l’auteur.
Extraits :
« Dans les gares, on voit passer de tout… Alors, forcément, dans les toilettes publiques de la gare, ce n’est pas toujours du beau monde »
« Notre rencontre eut lieu, comme prévu. Dans le magasin de lingerie, près de la gare. J’étais alanguie sur un présentoir en satin blond, comme une rivière de diamants noirs sur un écrin doré. Je brillais de mille feux. »
« Toute ressemblance avec des petites culottes ayant été portées ne serait pas le fruit (défendu) du hasard »