Le Losar, le nouvel an tibétain a commencé depuis mercredi. Mais ce temps de festivités et de joie est plus que jamais gâché par la répression ultra violente des forces d’occupations chinoises à laquelle répond depuis six mois une augmentation de moines qui s’immolent en signe de protestation pacifique. C’est pourquoi le gouvernement du Tibet en exil a officiellement appelé ses citoyens à ne pas célébrer cette année le Losar mais à prier pour les dizaines de de Tibétains qui se sont immolés afin de dénoncer l’occupation de leur pays depuis 1950 et la volonté manifeste de l’ethnie majoritaire de la Chine, les Han, de diluer la présence des Tibétains au Tibet. Jusqu’où le tribut humain, économique, environnemental et spirituel payé chaque année à la Chine ira-t-il ? On rêve d’une ONU qui intégrerait dans sa lecture et sa promotion des relations diplomatiques une dimension de défense de la vie spirituelle.