Hourra, la République française peut compter sur les époux Caroline et Paul-Marie Bartoli !
Qui a dit que la vie politique était en berne ? Que nenni. Caroline Bartoli, candidate divers gauche à la mairie de Propriano, vient de nous le démontrer. Elle trouve les mots les plus… fins, riches et adaptés pour porter à son pinacle l’art de l’échange politique à la française.
D’ailleurs, à l’écouter, tout le monde est persuadé qu’elle remplira bien sa promesse : assurer « la continuité avec son mari ». Bien sûr, quelques mauvaises langues penseront qu’elle ne parle pas vraiment en toute spontanéité, voire même qu’elle lirait des réponses préparées à l’avance… Ah là là, les vilains esprits critiques !
Trêve de plaisanterie, quelle est cette situation ubuesque ? Tout simplement, il s’avère que le maire de Propriano (3200 habitants), Paul-Marie Bartoli, a fait les frais du Conseil constitutionnel pour une mauvaise procédure dans ses comptes de campagne en 2013 (notamment quelque 3700€ auraient servi en frais de bouche). Il est inéligible jusqu’au 25 mai 2014 (ce qui pose d’ailleurs la question de temps d’inéligibilité si court…). Alors que faire ? La solution est simple : son épouse fait campagne afin de se faire élire puis démissionnera après le 25 mai pour que son cher et tendre se présente…
Qui a dit que le fonctionnement démocratique était compliqué ? Avec les époux Bartoli, la République peut bomber le corse, pardon, le torse bien sûr.