Vache Bretonne Pie-Noir, mouton d’Ouessant et autres poule Coucou de Rennes autres races bretonnes s’invitent dans la salle d’exposition de l’Écomusée de la Bintinais ! Tour à tour animaux de rente, bêtes de concours ou biodiversité à sauvegarder, ces races racontent une autre histoire de la Bretagne agricole, du 18e siècle à nos jours. Des œuvres d’art, des collections techniques et ethnographiques ainsi qu’une riche iconographie accompagnent cette plongée à la découverte des races bretonnes, emblèmes d’une histoire et d’un patrimoine bien vivants.
Le Bidet breton, ça ne vous dit rien ? C’est normal. Ce petit cheval robuste du centre Bretagne a disparu au début du 20e siècle. Vous connaissez sans doute mieux la Prim’Holstein, la vache laitière par excellence dans la grande majorité des élevages français. Son succès ne doit rien au hasard. Après la Seconde Guerre mondiale, l’intensification des pratiques agricoles a accéléré la sélection des races animales les plus conformes aux critères de productivité. L’uniformisation des cheptels bovins s’est faite au détriment des races dites anciennes, jugées moins performantes quoique adaptées à des territoires particuliers. Chevaux, moutons, chèvres, porcs et volailles ont subi le même sort.
Certaines races de cette biodiversité domestique pourtant si familière ont fini par disparaître. Mais d’autres ont survécu grâce à la mobilisation d’éleveurs curieux et d’associations engagées. Pari gagné : la vache Bretonne Pie-Noir, le porc Blanc de l’Ouest, le mouton des Landes de Bretagne ou la chèvre des Fossés sont toujours là!
Avec «Races bretonnes, une histoire bien vivante!», l’Écomusée de la Bintinais raconte l’aventure partagée de ces « races bretonnes » et de leurs éleveurs depuis le 18e siècle jusqu’à aujourd’hui. Car loin d’être cantonnée à la forêt primaire ou aux grands fonds marins, la diversité biologique est également étroitement liée aux pratiques humaines, notamment à l’agriculture.
Patrimoine naturel, ces races ont une histoire culturelle. Comment sont-elles nées? Quelle place ont-elles occupée dans le paysage, le quotidien des Bretons et l’économie rurale? Comment sont-elles devenues objets d’étude, témoins puis parfois victimes du progrès scientifique ?
→ du mardi au vendredi de 9h à 12h et de
14h à 18h,
→ le samedi de 14h à 18h,
→ le dimanche de 14h à 19h,
TARIF
Accès payant à l’exposition temporaire
Plein tarif : 4 €
Demi-tarif : 2 € (groupes adultes, demandeurs d’emploi…)
Gratuit pour les moins de 26 ans et les étudiants
VENIR À L’ÉCOMUSÉE
En voiture
Depuis la rocade sud :
• n°6b – porte de l’Alma, • n°5b – porte du Blosne,
Depuis le centre de Rennes :
se rendre rue de l’Alma, direction Noyal-Châtillon sur Seiche.
Suivre les panneaux : Écomusée du Pays de Rennes / Écomusée de la Bintinais
En métro
Depuis la ligne a, station Triangle.
à pied (10/15 minutes de marche), en sortant de la station, tourner
à gauche (vers le sud), traverser le pont qui enjambe
la rocade et traverser les jardins familiaux (sur la droite) suivre les panneaux « Écomusée ».
En bus
Prendre le bus 61, arrêt
Le Hil-Bintinais, traverser le parking et les jardins familiaux en suivant les panneaux « Écomusée ».
CONTACTER L’ÉCOMUSÉE
02 99 51 38 15
ecomusee-rennes@rennesmetropole.fr
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