Petit Piéton à Rennes, l’été de la crise

Le mercredi à Rennes, c’est spaghetti ? Non. Pas plus que potimarron, ce sont les carnets du Petit Piéton. Ils vont feront sourire, pleurer de rire, peut-être de joie, voire, qui sait, de honte. Les déambulations mirifiques d’un acteur culturel du pavé rennais.

Bientôt l’été… Déjà, rien que de dire le mot ‘été’ je trouve que je cherche les ennuis. Avant la période estivale, le choix du maillot de bain, de la crème solaire et des tongs tendances… il faudrait :

  •  du soleil
  • une raison de se réjouir
  • une location pas chère et bien située
  • des amis
  • et le Bac !

michel heffe, petit piéton, rennes, bretagne, 35000Oui, le bac, le pass, le sésame qui ouvre les portes des Écoles, et des Universités. Pourtant, je trouve que çà commence mal pour certains qui, la semaine passée, ont pris le soleil tout l’après-midi au Thabor. Je n’ai pas les noms, mais je suis physionomiste… Alors si les différents directeurs de nos jolis lycées veulent me montrer les trombinoscopes, je suis tout disposé – et c’est mon devoir de bon citoyen – de communiquer et délatter les futurs diplômés. Je dis bien futurs, car j’ai – comme beaucoup – l’impression que pour faire du chiffre, on facilite cet examen…

De mauvaise foi ? Moi jamais ! Certes, le soleil fait du bien, mais les révisions aussi, on a construit des bâtiments avec des livres à l’intérieur et même des tables sont à disposition… (Pour quoi faire… ?) J’ai même entendu dire que les livres pouvaient être prêtés, donc il est possible de les lire ; et ce, même au soleil. Et bien rien de tout çà, on se papouille, se léchouille, se coursent après en faisant un chat, un épervier ou un loup géant – je n’ai vu aucun livre ou cahier.

Ok, je suis un vieux con… C’est bientôt mon anniversaire, et je déteste les jeunes. Si je me pose sur les pelouses du Thabor, eh bien, je risque d’y passer la nuit avant d’arriver à me relever, et surement personne ne sera là pour me secourir… J’aurais dû être moins énervant avec les gardes forestiers de la forêt du centre-ville. J’avoue, j’ai souvent dénoncé les comportements des « je m’en fous des fleurs, je marche dessus », des « tiens je vais me faire un bouquet », des « je balance mes papiers n’importe où, je m’en fous quelqu’un va les ramasser », des « je m’envoie en l’air dans les toilettes » alors que le petit piéton a bu trop de café et n’avait pas le temps de traverser tout le parc pour trouver un autre « Pipiwashroom ».

Bon hop hop hop ! les lycéens on révise, et on reste content de le faire. Le bac, c’est le début de la fin des temps de l’insouciance. Bienvenue dans le monde de la crise et de la future retraite à 75 ans… Sauf si vous avez la chance de ne pas participer à l’effort national qui sera demandé et/ou que la famille des cheminots vous accueillera, ou l’armée aussi… il faut faire quoi comme Université pour ces deux métiers porteurs ?

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