Petra von Kant est dégoutée des hommes et tombe amoureuse d’une superbe jeune femme qu’elle prend pour élève. Par ailleurs entourée de sa mère, sa fille, sa servante , elle s’abandonne à l’amour et se tue d’en avoir trop. C’est en effet bien de l’amour que traite Fassbinder, d’un amour ravageur donné, mais qui se révèle très vite le fléau des âmes.
Du lever au coucher, du coup de foudre à la déraison, Fassbinder nous conduit sur les traces de l’amour que portera Petra von Kant à Karine. Cette folle histoire d’amour nous mènera de la passion à la distance, de l’absence de l’autre à la satisfaction des pulsions les plus fondamentales : la nourriture, le sexe et l’ivresse de l’esprit.
Après le succès du Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, présenté en octobre 2010, Philippe Calvario crée Les Larmes amères de Petra Von Kant à la Passerelle, une pièce sur les ravages d’une passion car, dit-il : Petra veut transmettre quelque chose à Karine. Petra est faite de la même étoffe qu’une Arkadina, une Médée ou une Phèdre : c’est une amoureuse tragique avant d’être une mère, avant presque d’être une femme ; elle est toute à sa passion.
Mardi 4, mercredi 5 octobre, 20h 30, Théâtre Louis Guilloux Texte : Rainer Werner Fassbinder Mise en scène : Philippe Calvario Scénographie : sur une idée de Audrey Vuong Accessoiriste: Muriel Valat Costumes : Aurore Popineau Lumières : Jean-François Breut Son : Eric Neveux / Muriel Valat Avec : Amira Casar, Julie Harnois, Joséphine Fresson, Carole Massana, Odile Mallet, Alix Riemer.
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