Jean-Claude Ellena est décevant. Il se revendique artiste et prône une valorisation du métier de compositeur de parfum. Pourtant, son dernier ouvrage, intitulé Journal d’un parfumeur, est truffé des propos « élogieux » de journalistes et d’admirateurs qui ne font jamais « de compliment par politesse »…
C’est la critique qui légitimera l’art. C’est la critique qui portera aux nues les oeuvres et les talents. Pas le copinage mondain. Ni une critique aujourd’hui muselée et discréditée de part et d’autre.
Bref, venons-en au sujet. Mais pour ne pas s’y attarder tant la déception est grande avec le dernier Jardin d’Hermès. Ellena fait amende honorable suite à l’ambitieux et risqué Jardin après la Mousson. En salarié modèle et reconnaissant, il concocte ce qu’il pense être un best-seller.
Un fruit entre la pomme, la poire, et le concombre (au moins ça plaira aux Américains…). L’ensemble perd rapidement de son croquant, et l’évolution limitée n’arrange rien. Sans conteste le plus basique du quatuor.
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