Dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 mars 2025, une intrusion a été constatée dans les locaux de l’école maternelle Louise Michel, située rue Thiers, dans le centre-ville de Rennes.
Selon les premiers éléments communiqués, l’intrusion s’est produite en dehors des heures de fonctionnement de l’établissement. Des individus se sont introduits dans l’école sans être repérés immédiatement. La Police nationale s’est rendue sur place pour effectuer les constatations. Un inventaire a rapidement permis de noter que « du matériel a été volé mais aucun équipement ou matériel n’a été dégradé. »
Le type de matériel volé n’a pas été précisé, mais il devrait s’agir d’équipements informatiques et pédagogiques, présents dans les salles de classe ou les bureaux administratifs. L’enquête est en cours pour identifier les auteurs et le mode opératoire. La Ville de Rennes a déposé une plainte.
Accueil des élèves perturbé
Par mesure de précaution et afin de permettre à la police scientifique de travailler dans de bonnes conditions, l’accueil des élèves de la maternelle a été suspendu dans la matinée du vendredi 28 mars. L’équipe pédagogique a été informée dès les premières heures de la journée et les familles prévenues.
En revanche, l’école élémentaire voisine (probablement intégrée dans le même groupe scolaire) a pu accueillir les élèves sans interruption. L’espace concerné par l’effraction se limite donc à la partie maternelle de l’établissement.
Retour à la normale prévu dans l’après-midi
La Ville a rapidement indiqué que les conditions d’accueil pouvaient être rétablies dès l’après-midi. Les locaux ont été sécurisés, les constatations policières effectuées, et les enfants pourront être accueillis normalement pour la seconde moitié de la journée scolaire.
Réaction des élus : « un acte inacceptable »
Dans un communiqué publié en fin de matinée, la municipalité a fermement condamné cet acte. Les élus ont exprimé leur solidarité avec les personnels de l’école et les familles des élèves. Ils ont qualifié l’intrusion et le vol de matériel de « faits graves », soulignant que « s’attaquer à une école, c’est porter atteinte à un lieu de savoir, de protection, et de lien social ». Ils espèrent une identification rapide du ou des auteurs et rappellent que des dispositifs de vidéoprotection existent dans certains quartiers sensibles, sans préciser si c’est le cas ici.
